Dossier d’œuvre architecture IA22133438 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Dinan agglomération
Eglise paroissiale Saint-Pierre (Pleslin-Trigavou)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude - Dinan Ouest
  • Commune Pleslin-Trigavou
  • Lieu-dit Pleslin
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    saint Pierre
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, croix de cimetière, monument aux morts

C’est la tour du clocher qui a donné le la à une reconstruction totale de l’église saint Pierre. Le 10 mai 1821, le clocher de l’ancienne église menace de s’écrouler et la fabrique demande secours au cardinal de Talleyrand Perigrord, archevêque de Paris, pour sa reconstruction. Une somme de 12OO francs est allouée, mais il faudra attendre l’année 1827 pour que les premiers travaux de la tour soient amorcés. Il se termineront en 1829. La nef et les transepts s’élèvent peu de temps après entre 1833 et 1835. D’une grande sobriété, elle reprend le style austère des ingénieurs du 18e siècle. Réalisée avec économie, elle est progressivement aménagée. Les prêtres de la paroisse et la communauté des fidèles se réunissent pour offrir, en 1890 et 1891, des verrières réalisées à Paris dans l’atelier de Jean-Baptiste Anglade.

Les fonts baptismaux, déposés en bas de nef, sont d’époque romane. La cuve circulaire taillée dans un gros bloc de granite de section carrée est portée par un pilier central et quatre autres colonnes à chapiteaux. Le décor de la cuve organisé en deux registres avec quatre têtes en armure, aux angles, n’est pas sans rappeler, avec une iconographie simplifiée, celle de Zedelgem en Belgique ou encore les fonts baptismaux de Theux.

1817 : sur l’un des piliers de l’enclos

1827 : date portée sur la fenêtre du 1er étage de la tour du clocher

1829 : 27 mars, bénédiction de la tour de l’église Saint-Pierre

1833-1835 : reconstruction totale de la nef et des transepts. 27 mars 1833 pose de la première pierre de la nouvelle église, 25 mars 1835, consécration.

1890 et 1891 : création de vitraux par Jean-Baptiste Anglade.

2000 : achèvement de la restauration de l’église.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1817, porte la date
    • 1827, porte la date
    • 1835, daté par travaux historiques

L'église nouvelle a été reconstruite au même emplacement. Elle est orientée. Le cimetière s'est développé au sud de l'église, contrairement à l'ancien cimetière qui entourait l'édifice tout entier.

L’église de plan en croix latine comprend une nef à vaisseau unique prolongée par un chœur à pans coupés, comme les transepts. Une tour de clocher hors œuvre, précède l’entrée. Elle était vraisemblablement recouverte d’un enduit de chaux. L’intérieur d’une grande sobriété est recouvert d’une charpente lambrissée. Maitre autel et autels latéraux en bois. Parmi le mobilier de l’ancienne église, à noter une cuve baptismale d’époque romane.

Nef largement éclairée par des baies en plein-cintre ornées de vitraux de Jean Baptiste Anglade à Paris.

  • Murs
    • schiste moellon
    • grès moellon
    • granite moellon
    • quartz moellon
    • granite pierre de taille
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • noue
    • flèche conique
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019