Extrait de René JET

En 1152, Guillaume, seigneur de Montfort, fondant l´abbaye de Montfort, lui donna une terre voisine de la forêt de Trémelin. Or en 1682, les chanoines réguliers de Montfort possédaient encore la chapelle et le bailliage de la forêt de Brécilien, dans le « quanton des Trémelins ». Aussi la tradition rapporte-t-elle que la chapelle de Saint-Barthélémy fut fondée par un sire de Montfort habitant le château voisin de Boutavent. Mais au 18e siècle, les religieux de Montfort délaissant leur chapelle, celle-ci fut entretenue par les habitants et considérée dès lors comme frairienne. L´antique édifice a malheureusement disparu à la Révolution et a été remplacé par une construction de 1833, qui est loin, paraît-il, d´égaler la première. Il y avait un pèlerinage autrefois à Saint-Barthélémy le jour de la fête patronale. On s´y rendait pour invoquer le saint apôtre et aussi Saint-Martin, évêque de Tours, dont la légende est très populaire à Iffendic, probablement en souvenir des moines de Marmoutier. On montre « le pas Saint-Martin » sur deux rochers voisins de cette chapelle.

Desservie par le clergé paroissial jusqu´en 1962, la chapelle revit une fois par an, fin août, depuis 1978. Elle a été en partie restaurée. Saint-Barthélémy, appelé aussi Nathanaël, était un des douze apôtres.