Photographe à l'Inventaire
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Montauban-de-Bretagne
-
Commune
Montauban-de-Bretagne
-
Adresse
avenue de la Gare
-
Cadastre
1980
AE 24 à 26, 110 à 116, 119, 120, 232 à 236, 277 à 282
-
Dénominationsfromagerie industrielle, laiterie industrielle
-
Appellationsfromagerie industrielle Delisse, puis fromagerie Préval, actuellement laiterie industrielle dite Compagnie Laitière Normandie Bretagne et fromagerie Entremont
-
Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, entrepôt industriel, magasin industriel, bureau, logement patronal, cantine, cheminée d'usine
Fromagerie fondée en 1886 par la famille Delisse-Dayot et construite en 1891 sur le site actuel. Après des débuts relativement difficiles avec le ramassage du lait d'abord effectué par un âne et une petite charrette dans les fermes voisines, puis progressivement par seize chevaux juste avant la guerre de 1939, la fromagerie finit par se développer. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la production exclusive est restée celle du Saint-Paulin, fromage à pâte pressée, anciennement dénommé Port-Salut. Un important effort de modernisation est entrepris en 1949-1950, qui permet le lancement des fabrications de fromages de garde entièrement nouvelles dans la région : mimolettes et Edams étuvés. En 1952, la Fromagerie Delisse se transforme en société anonyme. Afin de pouvoir lutter à armes égales avec les collecteurs de crème concurrents, la nouvelle société est amenée à équiper, à côté de la fromagerie, une beurrerie moderne dont les installations fonctionnent depuis juillet 1953. En 1971, elle devient la société anonyme Fromagerie Préval. L'activité annexe de l'établissement concerne la concentration et la caséinerie. La même année, l'usine produit 1800 t de fromage et 380 t de caséine. Elle consomme 100 000 000 l de lait d'origine bretonne. Les débouchés concernent à 7 % le marché régional, à 88 % le marché français, et à 5 % le marché extérieur. Elle exporte en Afrique Noire et en Italie. Le site, toujours en activité, comprend deux usines : la fromagerie Entremont, achetée en 1991, et la Compagnie Laitière Normandie Bretagne. En 1906, mention d'une chaudière à vapeur construite par Lebrun et Cormerais, à Nantes (44), et timbrée à 9 kg, ainsi que d'un récipient à vapeur destiné à servir de bouteille d'alimentation pour la chaudière en question. Ce récipient cylindrique, horizontal a une capacité de 620 l et est timbrée à 9 kg. En 1971, le matériel de production se compose de deux chaînes Sepra-Laval, 25 à 30m3/h pasteurisateur, 25m3/h de lait normal et 5m3/h de lait acide ; concentration, 15m3/h de fromage, 9 à 10t/jour de pâte pressée et cuite, et 4000l/h de caséine. En 1891, la fromagerie emploie dix personnes dont cinq membres de la famille comme contremaîtres et surveillants. En 1971, l'effectif s'élève à deux cent une personnes.
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
-
Dates
- 1891, daté par source, daté par tradition orale, daté par travaux historiques
Site entièrement remanié et modernisé composé de bâtiments, essentiellement en rez-de-chaussée, construits en béton armé recouverts d'enduit ou d'un essentage de tôle. Seul l'ancien atelier, entièrement construit en granite, a un caractère plus monumental avec une importante tour carrée sur l'angle. Le corps de bâtiment principal compte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit brisé en pavillon à égout retroussé, en ardoises et décoré d'une crête et d'épis de faîtage. Il est flanqué, sur l'angle, d'une tour carrée hors-oeuvre qui se distingue avec un étage de comble à surcroît et un second étage de comble couvert d'un toit en pavillon à égout retroussé. La façade antérieure est rythmée par trois travées de baies encadrées de granite, à arc surbaissé ; celles de la travée centrale sont dotées d'un garde-corps en fer forgé. Les lucarnes rectangulaires sont surmontées d'un fronton circulaire en granite. Le rez-de-chaussée est desservi par un escalier tournant à deux volées droites : une volée centrale et une volée double à montées divergentes, à garde-corps en granite.
-
Murs
- granite
- béton
- enduit
- essentage de tôle
- moellon
- béton armé
-
Toitsardoise
-
Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- toit brisé en pavillon
-
Escaliers
- escalier tournant à retours en maçonnerie
-
Énergies
- énergie thermique
- énergie électrique
- produite sur place
- achetée
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
-
AD Ille-et-Vilaine 2per 2966. Annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine : administratif, industriel et commercial, Rennes (1893, 1895, 1897, 1899, 1902, 1909, 1911, 1914, 1921, 1939).
-
AD Ille-et-Vilaine 3per2740. Annuaire technique régional. Bretagne : Ille-et-Vilaine, p. B391 (1971).
-
AD Ille-et-Vilaine 8S 66. Fonds préfecture. Déclarations de machines à vapeur (1901-1907).
Bibliographie
-
BUNOUF, M. Montauban-de-Bretagne. Rennes : La Presse de Bretagne, 1983.
p. 220-223 -
L'illustration économique et financière, Paris, n° spécial Ille-et-Vilaine, 1925, 11.
p. 65 -
JOSSET, Bruno. Le développement de l'industrie laitière en Ille-et-Vilaine 1885-1945. Mémoire de maîtrise : Université de Rennes 2, 1998. 135 p.
Documents figurés
-
Fromagerie de Montauban, vue de la façade antérieure et de la cheminée d'usine (1925), L'illustration économique et financière, Paris, n° spécial Ille-et-Vilaine, 1925, 11.
p. 65
Photographe à l'Inventaire