Le 3 juillet 1975, le préfet demande au maire son avis sur un premier projet de sculpture proposé par Pierre Vélon, directeur de l'école des Beaux-Arts de Quimper. Le maire émet des réserves et en fait part à l'artiste qui propose une seconde maquette après l'été. Le 14 octobre, il écrit au maire :

"Cette recherche tient compte des remarques que vous m'aviez faites ; il me semble que l'allusion phallique que vous deviniez dans une proposition initiale, tout en restant le thème et la justification de ma sculpture, n’apparaît pas au premier regard après modification."

L’œuvre "sculptée selon diverses techniques", en pierre de Larrys, est scellée sur un socle en béton.

Pierre Vélon précise (dans une correspondance avec l'auteur de ce dossier) :

"Le marbrier (...) a taillé le plus gros de la sculpture. J'ai seulement guidé la réalisation, effectué des retouches de surface et repris personnellement quelques courbes quand la pierre a été redressée."

En 1993, lors de la construction de la nouvelle section hôtelière (bâtiment C), le maître d'ouvrage, l'architecte Philippe G. Duhamel, a proposé une décoration sous forme de fontaine. Son atelier d'architecture, d'urbanisme et de design, comportait en son sein une designeuse, Mme Duhamel. La description de la fontaine en précise les dimensions : le bassin de rétention devait mesurer 3,5 x 2,5 x 0;5 m ; la hauteur envisagée pour la sculpture en cuivre, représentant un hippocampe, était d'1,75 m. La décoration devait être implantée devant le préau du bâtiment C, pour en souligner "agréablement" l'entrée et servir de "banc", de "lieu de rencontre". Un courrier de l'ingénieur TPE de la direction départementale de l’Équipement, au président du Conseil régional, en date du 22 novembre 1993, précise que le projet est "activement défendu par son auteur", qu'il a reçu l'avis favorable du proviseur et qu'il est chiffré à 75 000 francs. Bien que Mme Duhamel se soit engagée à assurer le financement de la fontaine sur ses propres fonds, le cas échéant, la Région a refusé le projet.