Présentation de l'opération d'Inventaire Préliminaire :
La présente enquête a été réalisée entre mars et juillet 2008. Elle comprend 216 dossiers relatifs à des bâtiments antérieurs au milieu du 20e siècle ainsi que 799 photographies qui illustrent ces dossiers. Ces dossiers n'ont pas la prétention d'être exhaustifs, cependant, ils contiennent différents types d'informations : description, datation, historique, renseignements sur les matériaux, photographies du bâtiment, localisation cartographique de ce dernier, etc. Sur la totalité des bâtiments de la commune, 14 ont été sélectionnés en vue d'une étude approfondie future. D'autre part, un certain nombre de bâtiments antérieurs au milieu du 20e siècle ont simplement été recensés, c'est-à-dire qu'ils sont localisables grâce au système d'information géographique Géo Viewer [voir le mode d'emploi d'installation dans le menu du démarrage]. Cependant, des transformations importantes ne permettant pas d'interpréter ces bâtiments, ils n'ont pas fait l'objet d'un dossier individuel et sont regroupés dans le dossier des "maisons et fermes non analysées".
Présentation de la commune :
Superficie : 1632 hectares
Population en 2008 : 3605 habitants
Le territoire d'Orgères est irrigué par de nombreux ruisseaux, qui prennent leur source sur le plateau situé au sud du village. Les cours d'eau principaux, qui traversent le territoire communal sont le Vlobert, le ruisseau de Beauvais, le ruisseau de la Haguen ou encore le Refour.
Le territoire de la commune est également couvert de nombreux bois : le Château d'Orgères, le Reuzel, le Chatenay, le Noyer, Bouharée, la Belle Etoile, la Corbière, la Briançais...
Un filon de plomb argentifère passe sous le village d'Orgères ; la mine de Pont-Péan est en effet très proche. Par ailleurs, le sous-sol de la commune est principalement composé de schiste ; il existait d'ailleurs des lieux d'extraction de ce schiste pourpre au Noyer et au bas de la Boulais. Cette pierre était appelée "pierre de Cahot". Les carrières de la commune auraient fourni les pierres qui ont servi à la réalisation des fortifications de la ville de Rennes au début du 15e siècle. Les carrières de pierre du Noyer ont fonctionné jusqu'en 1959 ; à cette époque, 80 camions de pierre sortaient des carrières chaque jour. Au contraire, les carrières de la Boulais ne sont plus exploitées depuis plus d'un siècle.
Bien que l'altitude de la commune ne dépasse pas les cinquante mètres, le territoire est tout de même relativement exposé aux vents. L'implantation de deux anciens moulins à vent en témoigne.
Les principales céréales qui étaient cultivées dans la commune étaient le blé, l'avoine, l'orge et le sarrazin. Le paysage est un paysage de bocage ; les champs sont donc séparés par des haies d'arbres (chênes et châtaigniers le plus souvent) qui permettent de protéger les cultures. La culture du pommier et, par conséquent, la production de cidre était également importante dans la commune. Les autres arbres, que l'on rencontre fréquemment dans la commune sont, le frêne, l'orme, le cerisier, le poirier, le pêcher... Le chêne et le châtaignier restent toutefois les essences les plus fréquentes sur le territoire de la commune.
La seigneurie d'Orgères fut érigée en baronnie en 1641, en faveur de Gabriel de Bourgneuf, seigneur de Cucé et président du Parlement de Bretagne.
Jules Louail, correspondant du chemin de fer, a écrit un ouvrage sur l'histoire de la commune à la fin du 19e siècle.