A l'image des maisons voisines (n°31, n°33, n°39), la façade sur rue est entièrement construite en pan de bois. Restaurée en 2021, cet édifice présente un rez-de-chaussée divisé en deux, avec la porte d'entrée à gauche et une vitrine commerciale à droite. L'encorbellement du premier étage est soutenu par des solives débordantes et des aisseliers à chaque extrémité. Une claire-voie de cinq fenêtres trilobées est restituée au premier étage comme au deuxième, avec croix de Saint-André en allèges. Les travées à chaque extrémité sont aveugles. L'encorbellement du second étage est renforcé par des consoles à la jonction entre chaque solive et poteau. L'absence d'entretoises impose un remplissage par des quenouilles en torchis, observées en cours de restauration en 2021. La majorité des bois a été remplacée ; la fenêtre trilobée d'origine, découverte lors de la dépose de l'enduit ciment, est conservée au deuxième étage. La sablière de chambrée du second présente une moulure, qui se termine par un retour perpendiculaire aux extrémités. La toiture en croupe avec lucarne correspond à une disposition tardive. Les murs gouttereaux ainsi que le pignon arrière sont maçonnés.

En intérieur, le mur sud-est garde la trace semi-circulaire d'une cage d'escalier à vis dans œuvre aujourd'hui disparue. L'accès aux étages s'effectue par un escalier à rampes droites et balustres, installé dans une aile dans l'arrière-cour. Plusieurs cheminées sont conservées : deux au premier étage dont l'une possède des piédroits arrondis et une autre au second étage. Des rainures observées sur plusieurs poteaux d'huisserie suggèrent des volets intérieurs disparus.