La maison étudiée se dresse à l’angle sud-ouest de la place de la république dans une forte pente du terrain. Parallèle à la grande rue chère, elle est exposée plein est entre deux maisons mitoyennes.

Sa façade antérieure en pierres de taille présente une élévation irrégulière à trois niveaux d’habitation sur cave. Le rez-de-chaussée est accessible par un petit escalier en pierre à quatre degrés et la cave par une porte en plein cintre chanfreinée ouverte au sud, à l’endroit où le terrain est le plus bas. Les effets décoratifs sont portés sur la corniche du toit et le chanfrein de l’encadrement de certaines baies.

Le rez-de-chaussée et le premier étage sont constitués de trois pièces desservies par un escalier en pierres à vis. Le palier du rez-de-chaussée est accessible par deux portes moulurées en accolade et présente un petit banc en pierre surmonté d’une niche. Au premier étage, seules les pièces situées à l’est (les plus anciennes) possèdent une cheminée.

Le second étage est accessible par un escalier en bois dans le prolongement de celui en pierres et présente deux pièces également munies de cheminées.

La tour d’escalier est éclairée par deux petites fenêtres étroites ouvertes au sud. L’une d’elle située au premier étage donne logiquement sur une des pièces rajoutées au 20e siècle et l’autre, au second, offre une vue dégagée sur le Goyen au niveau du quartier de Keridreuff.

La propriété possède également un petit jardin très étroit et tout en longueur. Celui-ci fait la jonction avec la petite rue Chère à l’ouest avec laquelle elle communique au moyen d’une porte à linteau droit intégrée dans un haut mur de clôture. Au sud de cette porte, se trouve un petit bâtiment en moellons formant clôture qui servait de lieu d’aisance (information orale).