Au vu de sa description de 1790 comme « maison petite rue Chère couverte de paille à un rez-de-chaussée seul », la maison étudiée datant probablement du 16e ou 17e siècle semble avoir été fortement remaniée au 19e siècle (l’étage en particulier).
De celle-ci dépendait en 1790 et 1837 un grand verger aujourd’hui disparu qui s’étendait à l’ouest et au sud du logis, bordant la petite rue Chère et l’actuelle rue des Courtils (nommée en 1790 « venelle allant de la petite rue chère à Forn an Abat ». En 2020, une maison se trouve dans sa partie ouest et deux jardins séparés dans sa partie sud.
La profession des occupants de 1790 n’est pas précisée mais la présence d’une fenêtre à étal sur le pignon nord et l’enseigne visible sur les photographies de 1984 montre que la maison a été occupée par des artisans (tanneurs ou marchands de cuir au 20e siècle).
Chargée d'études à l'Inventaire