Signalée sur le cadastre de 1837, cette croix de chemin se dressait alors isolée au centre d’une sorte de place et indiquait un croisement important situé entre Kervréac’h d’Antraon et Kervréac’h d’al Lae (d’où son nom de croix de Kervréac’h). Aujourd’hui, bien que toujours propriété de la commune, elle trône au cœur d’un jardin privé dans un secteur totalement rattrapé par le tissu urbain qui n’a cessé de s’étendre ces dernières décennies.
Datée par inscription de 1821, elle serait plus ancienne si l’on en croit cette délibération du 4/4/1808 citée par A. Marzin dans son essai « En feuilletant les archives communales d’Audierne » : « […] le maire indique que les chemins qui se dirigent vers Esquibien seront réparés sur des empierrements solides. L’embranchement qui va de Lenn Ar Moanic à la croix de Kervréac’h ne passera plus sur la colline ni dans la vallée […] »
La date portée sur le soubassement renverrait donc à un déplacement ou à une restauration ?
Chargée d'études à l'Inventaire