Dossier d’œuvre architecture IA00006100 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
  • inventaire topographique, Audierne
Rue Jean-Jacques Rousseau (Audierne)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cap Sizun - Pont-Croix
  • Commune Audierne
  • Adresse rue Jean Jacques Rousseau
  • Cadastre 2022 AL
  • Dénominations
    rue
  • Genre
    de pêcheur
  • Parties constituantes non étudiées
    maison

Sur le cadastre de 1837, la rue Jean-Jacques Rousseau est un passage à travers plusieurs parcelles étroites de landes sans aucun bâti. Quelques décennies plus tard, sur un plan du port d’Audierne levé en 1879, on remarque que le passage est devenu chemin et qu’une maison a vu le jour à l’actuel n°1. Cette maison existe toujours et est par conséquent la plus ancienne de la rue.

Plusieurs autres habitations ont été bâties par la suite des deux côtés de la chaussée dans les dernières décennies du 19e siècle et au début du 20e siècle (35 ont été repérées sur l’ensemble de la rue). Ces dernières, représentatives de l’habitat des pêcheurs audiernais de la fin du 19e selon l’Inventaire Général, ont su garder leurs caractères architecturaux d’origine jusqu’à aujourd’hui.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Située en périphérie sud de la ville d’Audierne, la rue Jean-Jacques Rousseau lie l’angle sud-ouest du parc du couvent des Capucins à l’ancienne conserverie Pierre devenue « Viviers d’Audierne ». Longue d’environ 650 m, elle présente du bâti sur chacun de ses côtés. La grande majorité des maisons recensées sont mitoyennes, ont façade sur rue et sont construites plus ou moins sur le même modèle.

Seule la maison située au n°1 présente les caractéristiques d’un penty du milieu du 19e : maison enduite en rez-de-chaussée, porte d’entrée encadrée de deux fenêtres, jour ouvert entre une fenêtre et un pignon et crèche accolée. Les autres habitations ont un étage (ou deux dans le cas du n°9), une façade en moellons enduite et des encadrements de baies en pierre de taille dont les linteaux présentent des formes variées, le plus souvent arqué avec clé de voute pendante et passante.

Certains logis ont un étage de combles éclairé par des lucarnes. Tous présentent une élévation ordonnancée à travées (2 ou 3) et les décors sont portés principalement sur les corniches du toit moulurées, les linteaux et les souches de cheminées chanfreinées.

Ces maisons ont presque toutes un petit jardin contre leur façade postérieure. Quand elles ne donnent pas directement sur la chaussée, elles peuvent également être précédées d’une cour close d’un muret en pierres.

  • Murs
    • granulite moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
    propriété privée

Documents figurés

  • Atlas des ports de France. I-Audierne. II-Pont-Croix. Pl. 62 / [non-identifié]. – Paris : Imp. Dufrenoy, 1879.

    Archives départementales du Finistère : 7 Fi 126

Annexes

  • Enquêtes de 1977-1978, 1980-1984
Date(s) d'enquête : 1983; Date(s) de rédaction : 1984, 2023