• inventaire topographique, Audierne
Maison, Lervily (Esquibien fusionnée en Audierne en 2016)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cap Sizun - Pont-Croix
  • Commune Audierne
  • Lieu-dit Esquibien, Lervily
  • Cadastre 2018 AB 107
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Esquibien
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de pêcheur
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, porcherie

Signalée sur le cadastre de 1836, cette maison dite « de pêcheur » porte pourtant la date postérieure de 1853. Celle-ci renvoie à un remaniement qui fut à l’initiative de RENE BRIANT et JEANNE CAJAN dont les noms ornent le linteau de la porte d’entrée.

Les dépendances agricoles ont été créées vraisemblablement à ce moment (crèche à cochon et petite étable dans l’alignement), puis, en 1939-1940, un « maison neuve » est venue compléter l’alignement à l’est.

D’après un témoignage recueilli sur place, cette maison a successivement servi de ferme, de logement pour un tailleur de pierre puis de maison de marin-pêcheur. En 2019 elle est restaurée et transformée en gîte rural.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1853, porte la date

Située au sud d’Esquibien, au cœur du village de Lervily, cette maison, autrefois isolée, se trouve aujourd’hui dans un environnement très résidentiel à quelques centaines de mètres de la côte.

L’alignement principal, intégré dans une légère pente qui descend vers l’est, se compose d’un logis à deux pièces en rez-de-chaussée et d’une crèche accolée. Il est complété à l’est par une maison neuve et une autre petite dépendance moderne.

Le logis, dont la façade antérieure est crépie, présente l’habituelle succession de trois baies de taille décroissante (porte, fenêtre, jour), complétée par une deuxième fenêtre de l’autre côté de la porte. Cette variante du logis à pièce unique est très représentée dans l’habitat côtier. Le développement en longueur permet d’augmenter la surface de la salle commune et l’aménagement d’un cellier. Les effets décoratifs sont portés sur la corniche du toit en cavet soulignée par un bandeau en pierres de tailles, des souches de cheminées moulurées et des linteaux sculptés des noms des bâtisseurs.

L’intérieur du logis montre un sol dallé et un escalier en vis dont les six premières marches sont en pierre. Ce type d'escalier, vestige de l'ancien bâti, est un élément très rarement rencontré.

La dépendance accolée qui a pu servir d’étable ou d’écurie présente les mêmes caractéristiques architecturales que le logis. Notons que son angle sud-ouest a été abattu pour faciliter le passage d’une charrette.

En face de celle-ci, se trouve une crèche à cochon dont l’unique cellule possède un toit composé de grandes dalles de granite simplement posées sur ses murs et recouvertes de goudron.

  • Murs
    • granulite moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis
  • Typologies
    maison de plan allongé, logis à deux pièces en rez-de-chaussée
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Enquêtes de 1977-1978, 1980-1984
Date(s) d'enquête : 1977; Date(s) de rédaction : 1984, 2019