Probablement édifiée au 16e siècle sur un site bien plus ancien (c’est en tous cas ce que les sources consultées à Goulien s’entendent pour dire), cette fontaine, signalée sur le cadastre ancien de 1836, est consacrée à notre Dame de Bonne Nouvelle, comme la chapelle à laquelle elle est associée.
C’est pourquoi, aujourd’hui encore, elle est le point d’arrivée du pardon qui a lieu fin mai.
Notons que le 3 juin 1932, la fontaine Notre-Dame de Bonne-Nouvelle a été inscrite au titre des monuments historiques en même temps que la chapelle, son calvaire et la stèle protohistorique qui se trouve à proximité (stèle qui est maintenant classée).
Elle a été restaurée dans les années 1990.
Voici les deux couplets du cantique de 1901 consacré à la chapelle qui font référence aux fontaines :
Diou feunteunig a zav aman, O redek hed ar prad glaz, A ra d’an douar bleun en hanv, Ha deliou fresk d’ar guez braz. (Deux fontaines s’élèvent ici. S’écoulant le long de la verte prairie. Donnant à la terre des fleurs en été. Et de fraîches feuilles aux grands arbres.
Ia, chapelig koant an dorgen, A-uz prajou an draonien, Gant da groaz, da ziou eienen, Ni da garo da viken. (Oui, jolie petite chapelle de la butte. Au-dessus des prés de la vallée. Avec ta croix et tes deux sources. Nous t’aimerons toujours.)
Chargée d'études à l'Inventaire