Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).
- inventaire topographique, Cintré
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes Métropole
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Commune
Cintré
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Lieu-dit
le Plessis
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Cadastre
?
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéescommuns, motte
Le manoir du Plessis est situé à environ un kilomètre à l'est du bourg de Cintré sur la route de l'Hermitage. "Plessis" signifie "lieu entouré d'une plesse ou haie entrelacée" désigne au Moyen-Age un lieu défendu par une enceinte de terre.
L'accès au domaine, anciennement par le nord, se fait aujourd'hui par le sud en empruntant une allée en terre et un bois de 30 hectares s'étend au nord du logis.
Le manoir du Plessis possédait, au même titre que le manoir de Bintin à Cintré, le droit de haute justice. Le lieu appartient encore aujourd'hui aux Huchet de Cintré. On retrouve dans plusieurs parties de l'église paroissiale Saint-Melaine de Cintré, les armoiries de cette famille : d'azur à six billettes percées d'argent.
Le logis actuel entièrement construit en bauge en 1835 a été conçu comme un logis de retenue partagé entre l'habitation du fermier au rez-de-chaussée et un appartement servant de pied à terre au propriétaire à l'étage. Ses dimensions et son architecture monumentale qui traduit en terre des modèles savants en font un des éléments importants du patrimoine de la commune.
Selon Michel Brand'Honneur la motte du Plessis était associée à une basse-cour formant un quadrilatère de 80 sur 140 m et liée à Thebaud du Plessis, mentionné en 1182-1183, puis à Alain de Verrières, dominus du Plessis en 1245. L'ancienne motte castrale entourée d'une douve, représentée sur le cadastre de 1829, mentionnée par Paul Banéat en 1927 et encore visible lors du pré-inventaire de 1975, a été depuis arasée.
La seigneurie fut vendue en 1513, avant d'être divisée en deux vers 1600. Une moitié appartenu alors aux du Boberil et fut vendue aux Henry en 1607, qui la vendirent à leur tour aux Rabinard, avant d'être portée par alliance à Briand Huchet. L'autre moitié fut vendue au sieur du Pordo puis devint la propriété de la famille de Kerbiguet en 1598. Elle fut de nouveau réunie en 1623 par la famille Huchet dont les descendants ont conservé jusqu'à nos jours le lieu du Plessis.
L'actuel logis semble a été construit en 1835 à l'emplacement de l'ancien manoir du Plessis, figuré sur le cadastre de 1829. La date de 1835 est gravée sur la cheminée de la salle au rez-de-chaussée qui conserve les piédroits ébrasés de l'ancienne cheminée médiévale sommés de têtes sculptées. L'édifice est alors conçu comme un logis de retenue partagé entre l'habitation du fermier au rez-de-chaussée et un appartement réservé au propriétaire à l'étage. La travée ouest semble avoir été ajoutée dans la foulée du chantier, ainsi qu'un grand cellier en appentis au nord.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle
Le logis principal et ses dépendances sont construits en terre selon la technique de la bauge, sur solin en moellon de schiste. Un puits était également présent, ainsi qu'une ancienne motte castrale jusqu'au milieu du 20e siècle. Un bois d'une trentaine d'hectares s'étend au nord.
Le logis se compose d'un rez-de-chaussée, d'un étage carré et d'un comble à surcroît. Il est surmonté d'un toit à croupes et à coyau recouvert de tuiles, et percé de deux souches de cheminée. La façade principale au sud se divise en cinq travées régulières, dont les ouvertures n'ont pas ou peu été remaniées. Les carrées en bois sont pour la plupart toujours présentes, seuls les appuis sont en ciment. Cinq oculi en bois sont visibles au niveau du comble, et deux pilastres monumentaux séparent la partie centrale des deux travées latérales.
Accolées de part et d'autre du logis, se trouvent une étable en bauge couverte de tuiles à l'est, et une dépendance en pan de bois à l'ouest, ainsi que les ruines d'un cellier au nord.
Au Sud-ouest s'élève une grange également en bauge, dont le cadastre napoléonien atteste de la présence en 1829. Une soue à cochons en appentis y est accolée au nord.
A l'ouest du logis, sont visibles les ruines d'un ancien poulailler et d'un fournil. Ce dernier est surmonté d'un toit à deux pans recouvert de tuiles, auquel est accolé un four en terre surmonté d'un toit en appentis recouvert d'ardoises.
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Murs
- bauge
- schiste moellon
- bois pan de bois
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Toitstuile, ardoise, tôle ondulée
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à plusieurs pans croupe
- toit en bâtière pignon découvert
- appentis
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant
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Typologiesferme de tête
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État de conservationétat moyen
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Techniques
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
- (c) Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
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- (c) Rennes Métropole
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- (c) Rennes Métropole
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- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
Documents d'archives
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Dossier de pré-inventaire, Service de l'inventaire du Patrimoine de Bretagne, 1971
Bibliographie
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GUILLOTIN DE CORSON, Amédée, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.
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Le manoir en Bretagne, 1380-1600. Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France. Paris : Imprimerie Nationale, 1993. (Cahiers de l'Inventaire ; 28).
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BRAND'HONNEUR Michel, Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes : habitat à motte et société chevaleresque (XIe- XIIe siècles), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2001, (Collection Histoire).
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BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
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Marc Petitjean, Constructions en terre en Ille-et-Vilaine, Rennes, Éditions Apogée, 1995, 87 p., (Habitat et paysages d'Ille-et-Vilaine).
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Bardel, Philippe et Maillard, Jean-Luc, Architecture de terre en Ille-et-Vilaine, Rennes, éditions Apogée- Écomusée du Pays de Rennes, 2002
Documents figurés
Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).
Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).