Le presbytère est un bien communal, depuis la loi de la séparation de l'Église et de l'État en 1905, situé au 3 rue du presbytère. La date de construction qui lui est couramment attribuée est celle de 1638. Celle-ci est étayée par une inscription latine présente sur la façade principale du bâtiment disant « Fecit D. P. Even R. 1638 ». Cette dernière est surmontée de l'écusson du recteur Pierre Even, en fonction de 1620 à 1650, à qui l'on attribue la construction du presbytère en 1638. Son écusson comporte : « une fasce, une tête d'animal en chef et un oiseau en pointe ».

La date de 1638 que comporte l'inscription est reconnu par la plupart comme étant la date de construction du bâtiment. Cependant d'autres théories tendent à attribuer à cette date un simple agrandissement du bâtiment qui, ainsi, aurait des origines plus anciennes. En effet, on constate que le presbytère est bien plus large au sud qu'au nord comme s'il y avait eu deux phases de constructions et que la partie nord était venue se greffer postérieurement.

Ce bâtiment a subi plusieurs modifications au cours de sa vie. L'une des plus anciennes restaurations est rappelée par une plaque, aujourd’hui altérée, présente sous l'inscription de 1638 et où il est gravé « Restauravit 1833 ». Cette campagne fut réalisée par Felix Louis Oresve certainement dans le but d'adapter le presbytère à l'accueil d'un instituteur en charge de l'éducation des enfants. Des ré-aménagements et remises en état complètes ont également eu lieu à plusieurs reprises. En cela, la campagne de 1957-58 est importante à mentionner car c'est à ce moment que l'on vient renforcer le bâtiment en ajoutant deux contreforts au mur sud-ouest. Leur largeur était telle que l'on s'en servit comme pignons nord et sud du bâtiment qui fut longtemps utilisé comme serre.

En 2013 une résidence pour personnes âgées prend place au côté du presbytère et en 2016 un jardin est aménagé devant le bâtiment.

(Texte daté de 2017)