Construite sur le site d'un ancien relais de poste et entourée d'un joli parc arborée au portes du centre-ville, la maison de la Perruche marque véritablement l'entrée sud du bourg de Mordelles. La maison en elle-même et son pigeonnier d'agrément construit à l'endroit des anciennes écuries, constituent des marqueurs visibles d'assez loin dans le paysage urbain mordelais et participent entièrement à l'identité architecturale de la commune.
- inventaire topographique, Mordelles
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes Métropole
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Commune
Mordelles
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Adresse
9 Avenue de Lorient
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Cadastre
?
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Dénominationsmaison
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Appellationsde la Perruche
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Parties constituantes non étudiéescommuns, pigeonnier, écurie
La maison de la Perruche et la plupart de ses communs forment un ensemble datant du 4e quart du 19e siècle. Cette maison bourgeoise est installée sur le site d'un ancien relais de poste situé à la sortie du bourg en direction de Lorient, le long du tracé de l'ancienne voie royale. Selon P. Banéat : "on voyait autrefois dans le bourg, sur le bord de la grande route, l'Hôtellerie franche de la Perruche fondée en 1596". Le lieu-dit "La Perruche" est signalé lors de la levée du cadastre napoléonien en 1829. Le long de la route, et à la place des communs de la fin du 19e siècle, on distingue un bâtiment de forme allongée pouvant être l'ancienne auberge de la perruche. La maison et ses communs ont depuis été divisés pour former deux propriétés distinctes.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
Maison de plan rectangulaire composée d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré et d'un étage de comble. Les façades nord et sud sont ordonnancées en trois travées régulières. Toit à croupes et à coyau, orné d'une crête en métal qui court le long du faîtage. Les versants nord et sud du toit sont percés d'une lucarne médiane à fronton arrondi. Le chaînage d'angle et l'encadrement des baies sont polychromes en brique et pierre de taille de calcaire. Présence d'un bandeau horizontal entre le rez-de-chaussée et l'étage carré, ainsi qu'un entablement composé d'une architrave, d'une frise nue et d'une corniche moulurée qui marque la séparation entre l’étage carré et le comble.
Au sud-ouest de la maison, plusieurs dépendances et communs sont organisés autour d'une cour. L'un de ces bâtiments présente un plan octogonal surmonté d'un toit octogonal brisé. Au-dessus du toit, se trouve un pigeonnier de style exotique qui ajoute à l'originalité de l'édifice.
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Murs
- schiste
- calcaire
- brique
- bois
- moellon
- pierre de taille
- pan de bois
- enduit
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit polygonal
- flèche polygonale
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
Documents d'archives
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Dossier de pré-inventaire, Service de l'inventaire du Patrimoine de Bretagne, 1973
Bibliographie
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BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927.
Documents figurés
Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).
Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).