Destiné à moudre la farine, le moulin de Chouan constitue un témoignage intéressant de la nécessaire maitrise de l'eau sur un territoire durant le Moyen Age et l'Ancien régime. Il est installé au creux d'une boucle formée par le tracé de la rivière de la Vaunoise, à quelques centaines de mètres en aval du moulin du Pont. Le cadastre napoléonien de 1829 indique la présence d'un large bassin de retenue qui permettait également d'alimenter en eau les équipements hydrauliques du château de la Villedubois (douves, viviers, étangs) situé 500 mètres au sud-est, dont le moulin dépendait. Bien que la construction ne fasse pas l'objet d'un soin particulier du point de vue de sa mise en œuvre, il est intéressant de souligner l'attention particulière apportée à certains détails, notamment pour l'encadrement des ouvertures.
- inventaire topographique, Mordelles
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes Métropole
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Commune
Mordelles
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Lieu-dit
Le Moulin de Chouan
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Cadastre
?
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Dénominationsmoulin
Le moulin ainsi que son bassin de retenue sont signalés sur le cadastre napoléonien de 1829. L'utilisation de linteaux en bois en forme d'arc segmentaire pour les différentes ouvertures permet de dater le moulin aux alentours de la seconde moitié du 18e siècle.
Le moulin de Chouan tire son nom de la famille propriétaire du domaine de la Villedubois au 14e siècle. Le château de la Villedubois est implanté 500 mètres au sud-est du moulin. Le remploi de pierre de taille moulurée en calcaire pour les jambages de la porte d'entrée témoigne d'une implantation potentiellement plus ancienne d'un moulin sur ce site.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle , (incertitude)
De plan rectangulaire, le bâtiment accueillant le moulin est implanté perpendiculairement au tracé de la rivière La Vaunoise. Il se compose d'un rez-de-chaussée et d'un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à croupes. L'étage de comble à usage de grenier est accessible par une gerbière installée sur la façade principale aspectée au sud. Les murs sont maçonnés en terre crue selon la technique de la bauge sur un solin en moellon de schiste d'une hauteur variable. Les encadrements des ouvertures sont en bois avec des linteaux en forme d'arc segmentaire, hormis pour la porte d'entrée de la façade sud qui possèdent des jambages en pierre de taille de calcaire (possible remploi).
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Murs
- schiste
- moellon
- calcaire
- pierre de taille
- terre
- bauge
- bois
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Toitsardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Typologiesà bassin de retenue
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État de conservationmauvais état, envahi par la végétation
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Rennes Métropole
Documents d'archives
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Dossier de pré-inventaire, Service de l'inventaire du Patrimoine de Bretagne, 1973
Documents figurés
Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).
Anaïs Tissier a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Coatréven (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2018 (6 mois).