L'ancienne maison de la Haute-Poterne, construite au XVIème ou au XVIIème siècle, est en partie détruite.
Il en subsiste, sous le toit, une sablière moulurée en fuseaux sur deux niveaux. Au mur-pignon Est se trouvent quatre portes en plein cintre : deux percées dans le mur, deux perpendiculaire à celui-ci. l'ancienne entrée est en granite mouluré alors que les trois autres portes ont des encadrements en calcaire chanfreiné. A l'opposé de l'entrée, se trouve une porte jumelée d'angle qui assurait peut-être la communication avec un escalier à vis permettant d'accéder à l'étage.
L'intérieur de la maison est refait.
Jean-Yves Desdoigts, Pré-inventaire, 1975
La Haute-Poterne se situe sur le bord d’une ruelle à l’ouest de l’église.
La partie principale se compose de deux travées et de trois niveaux dont un en sous-sol. Ce sous-sol-semi-enterré a pu faire office de cachot. Sous le coyau du toit, les sablières sont moulurées d'un décor de rainures terminées par un congé triangulaire, indiquant un premier niveau en pan de bois. La pente du toit est très importante. Ces deux éléments montrent l’ancienneté du bâtiment. Le pignon est recouvert d’un essentage d’ardoise qui recouvre probablement du pan de bois. L’autre pignon est en maçonnerie. Ce bâtiment possède une souche de cheminée.
A l’est, quatre portes en plein cintre ont été conservées. L’ancienne porte d’entrée est en granite mouluré, les trois autres sont en calcaire chanfreiné et sur l’une d’elle on peut lire la date de 1610. Ces éléments architecturaux sont les seuls vestiges d'un bâtiment aujourd’hui détruit.
Les ouvertures ont été fortement modifiées au XIXe siècle.
A l’ouest, un bâtiment à deux niveaux est accolé. Les niveaux ne correspondent pas avec les niveaux du bâtiment principal. Le pignon visible est en essentage d’ardoise.
On peut trouver dans les bulletins municipaux, rédigé par Jean-Yves Eveillard, une photographie de la maison de la Haute-Poterne avant a démolition de sa partie est en 1966.
Aude Benoist, Enquête topographique, 2018