• inventaire topographique, Miniac-sous-Bécherel
Manoir, la Croix Courte (Miniac-sous-Bécherel)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes Métropole - Bécherel
  • Commune Miniac-sous-Bécherel
  • Lieu-dit la Croix Courte
  • Cadastre 1980 B1 76

Situé au nord-ouest du bourg et isolé, le manoir de la Croix Courte date du 17e siècle. Au 19e siècle, le manoir appartient à la famille Bellier du Verger également propriétaire d’une partie du manoir de Lessart.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle

Bâti sur un plan allongé, le manoir se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Construite en moellon de granite, la façade principale orientée sud-est est percée par neuf ouvertures : six en rez-de-chaussée dont trois portes ; trois à l’étage. L’emplacement des baies définit une élévation à travées. Les pignons, également composés de moellons de granite, ne comporte que peu d’ouvertures ; les consoles de la cheminée du pignon nord-est sont en saillie. La façade postérieure, toujours composée de moellons de granite, dispose de deux ouvertures au 1er étage. L’arase des murs est constituée de corbelets moulurés supportant corniche, tous deux en calcaire. La couverture est en ardoises sur voliges fixées aux clous, à noter la présence d’un coyau ; l’étanchéité du faîtage est assurée par des tuiles faîtières maçonnées à la chaux. À noter également que le pignon nord-est dispose toujours de ses chevronnières qui témoignent d’une couverture antérieure en chaume. L’emplacement des trois souches de cheminée permettent de percevoir la disposition intérieure. Le manoir de la Croix Courte dispose de trois dépendances formant cour dont l’une est accolée. Lors du nouveau recensement en 2016, il n’a pas été possible d’examiner l’intérieur étant donné que le manoir était en instance de vente.

Le manoir de la Croix Courte a fait l’objet de plusieurs modifications et restaurations. Les photographies réalisées à l’occasion du recensement de 1984-1985 attestent d’une profonde modification des deux portes du logis principal. Le linteau en béton, témoin d’une première modification, a été démoli au profit de deux arcs plein cintre à double rouleaux. Bien qu’élément architectural caractéristique de la commune, cette modification pose question quant à son authenticité. En effet, une troisième porte avec linteau en granite amène à supposer que les deux autres avaient cette même modénature auparavant. Le jointoiement des façades mettant en exergue chaque moellon, même les plus petits, témoigne davantage d’un désir de pierres apparentes que d’une véritable restauration puisque les façades étaient enduites.

  • Murs
    • granite
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours
  • Typologies
    plan allongé ; logis jumelés
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    Un arbre et deux croissants retournés sur linteau de fenêtre du logis.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Les armoiries portées sont identiques à celles de la cheminée de la maison du 1 rue de la Filanderie à Bécherel.

Annexes

  • Informations complémentaires : dossier d'archivage de 1984 :
Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 2016
Articulation des dossiers