La ferme du Faouëdic, isolée, montre son caractère d'exception par la présence d'un étage malgré son plan massé, chacune des pièces étant dotée d'une monumentale cheminée de granite très soignée.
L'examen du plan cadastral de 1842 montre qu'un appentis régnait sur la façade postérieure de l'édifice : il est possible qu'il ait contenu un escalier hors-oeuvre : cet appentis aujourd'hui détruit, l'escalier a réintégré le volume des pièces, en angle pour prendre le moins de place possible.
Si aujourd'hui, la ferme se présente sous forme d'un alignement seul, ce n'était pas le cas en 1842 où plusieurs bâtiments complétait la ferme : un four à pain au départ du chemin, une grange donnant sur l'aire à battre au nord de la dépendance est, une crèche ou soue en retour de la cour à l'ouest et peut-être un logis secondaire au sud.
La recherche généalogique indique que François le Goff vit au Faouédic au milieu du 17e siècle, de même que son fils Jean le Goff né en 1670 où ils décèdent de même que leur petite fille et fille Anne dans la 1ère moitié du 18e siècle.
Chargée d'études à l'Inventaire