Choeur, chapelle nord, 3 dernières travées de nef 16e siècle. Charpente remaniée en 1729. Chevet remanié en 1766, inscription : " V ET D MIRE LUC DAVID CURE M E ANT CAURANT FAB 1766 ". 3 premières travées de nef et massif occidental reconstruit en 1772 (date sur le clocher).
(étude d'inventaire,1986)
En 1160, les Hospitaliers se voient confirmer une aumône an Rodoudoed Gallec, par le duc Conan IV. En 1540, frère Jean de La Barre commandeur de Quimper et Beauvoir rend aveu pour sa commanderie et mentionne des droits en la chappelle et membre de Ruidezgallec. Le siècle suivant, lemmandeur Leonor Beaulieu de Belthomas déclare qu’en la paroisse de Gourin, La Treve de Saint Jean de Roudouallec avec ses issües, apartenances et dépendances apartient audit Commandeur avec tous les honnneurs, droits ainsi que dans touttes les autres Eglizes dépandantes de ladite Commanderie. Et il précise la même année, dans son Estat du Revenu et des améliorations de sa commanderie, qu’est fondée en lhonneur de Notre dame et de St. Jean baptiste et n’est tenu le Sieur commandeur à aucun service aux esglize dans leq. Lieu de Roudouallec. Dans le terrier de la commanderie de La Feuillée dressé en 1705, le croquis d’arpentage présente une église de plan basilical à vaisseau central et un bas-côté, un transept et un chœur. Un reliquaire prolonge, à l’extérieur, le mur-gouttereau sud de la nef, et le cimetière occupe entièrement le placître. Puis, dans le terrier établi en 1731, on trouve une aquarelle figurant la façade méridionale de l’église, malgré l’aspect schématique de l’illustration, on distingue aisément la façade occidentale, le reliquaire, le bras de transept sud en saillie et le chœur. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit se succéder de nombreux travaux qui vont profondément remanier l’église. En 1766, le chevet est restauré comme l’indique l’inscription sur le mur nord du chœur : V. & D MIRELUC DAVID CURE [Messire Luc David] / M. E. ANT : CAURANT / FA B : 1766, six ans plus tard, les trois premières travées et le clocher sont reconstruits, sur l’impulsion d'un clerc homonyme, David, qui a succédé au précèdent, et dont on voit l’inscription sur la face sud du clocher : COURTOIS : CURÉ : Y : DAVID [Yves David] : PRETRE.
(Stéven Lemaître, enquête thématique régionale, 2016)
Photographe