On a retranscrit ici les textes rédigés par les différents auteurs, lors des enquêtes successives :

Chapelle 15e siècle ; reconstruite en 1925 avec remplois in situ : remplage, arcade, sablières, inscription en lettres gothiques sur les sablières partiellement lisible : MARGARIGE (côté sud), REGINA MISERICOR.. (côté nord). Croix de cimetière 15e siècle.

(J.P. Ducouret, 1986, inventaire topographique)

La première église paroissiale Saint-Léon de Glénac n'est plus visible que sur le cadastre de 1824. Elle fut détruite en 1846.

Elle datait peut-être du 15e, si l'on en juge par les remplois in situ intégrés dans ce qui est aujourd'hui la chapelle du cimetière : l'arc qui souligne la porte d'entrée, le remplage de la baie est, l'arcade intérieure supportée par deux colonnes à chapiteaux feuillagés, des morceaux de sablières portant des inscriptions en lettres gothiques partiellement lisibles : S [---] E : REGINA MISERICOR[…]- côté nord -, S MARGARITE - côté sud-. Cette dernière fait certainement référence à la chapellenie fondée par les seigneurs de Sourdéac, dédiée notamment à sainte Marguerite.

L'église tient son vocable du pape saint Léon III ; Jean-Marie Royer rappelle qu'elle reçut de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon "un fragment des reliques de saint Léon remises par le pape Adrien II au roi de Bretagne" ; le pape précisait les circonstances miraculeuses de la guérison de Léon III, victime de tortures, écartant ainsi ses prédécesseurs Léon 1er et Léon II.

(M. -D. Menant, 2013, inventaire topographique : Communauté de Communes du Val d'Oust et de Lanvaux))

Lien PDF