La chronologie des oeuvres repérées s'étend du moyen âge à la 2e moitié du 19e siècle. Uni au fief du prieuré de Saint-Jaguel relevant de l'autorité de l'abbaye de Saint-Jacut, le village de Sainte-Brigitte est un des plus anciens lieux de culte de la paroisse de Saint-Cast. Le village s'est développé autour d'une chapelle dédiée à sainte Brigitte, probablement construite par les moines de l'abbaye à la fin du 13e siècle. Cette chapelle était entourée d'un cimetière et accueillait les sépultures des nombreuses familles nobles des alentours. Le culte était desservi par un prêtre résidant au hameau. Il n'a pas été possible de répérer cette demeure dont l'existence est signalée par l'abbé Tréguy au début du 20e siècle. Le village de Sainte-Brigitte se caractérise également par la proximité immédiate de plusieurs manoirs construits du milieu 16e siècle au 18e siècle. C'est au Bois-ès-Lucas, ancien manoir en partie détruit au 20e siècle, que se réfugia en 1808 le courrier des Princes Armand de Châteaubriand. Activement recherché par les autorités, il fut arrêté et fusillé à Grenelle le 31 mars 1809. Une plaque commémorative fut posée par ses héritiers dans la chapelle Sainte-Brigitte le 29 juillet 1909. Cette partie du territoire de Saint-Cast fut rattachée à la nouvelle commune de Notre-Dame-du-Guildo en 1856.