Les moyens de défense de Saint-Cast à la fin du 18e siècle :
Trois batteries défendent la côte. La première, dite de la lande a normalement deux pièces de canon, l´une de 12 sur affût de côte et l´autre de 8 sur affût marin. Cette batterie a pour objet de protéger la grève de toute descente. La Lande dispose d´un corps de garde et d´une poudrière, dont il n´existe aujourd´hui que des vestiges, peu accessibles, au regard du terrain accidenté. La seconde batterie équipée d´une pièce de 12, dite de la Corbière, domine la baie de la Fresnaye. La Corbière dispose d´une poudrière et d´une guérite. La troisième, au lieu-dit Valais ou Vallay, avoisine cette dernière. Leurs feux croisent avec les batteries du fort La Latte. Ils ont été précipités au bas de la falaise par les Anglais. L´un des canons a été mis en valeur par la commune de Saint-Cast sur un affût reconstitué.
Il faut remarquer en 1797 dans un rapport la présence de deux batteries à la pointe de la Garde. Aujourd´hui, le site de la Corbière, propriété privée, est occupé par une résidence de la seconde guerre mondiale. Le corps de garde est en bon état, agrandi d´un appentis édifié sur sa façade ouest. La guérite est aussi en excellent état, avec son ravissant encorbellement. La présence vers l´est, d´une levée de terre en forme de fer à cheval à peu de distance, pourrait bien être la batterie dite du Vallay, abandonnée dès 1793.