La carrière de granite du Houx est mentionnée pour la première fois dans les archives du service des Mines en 1898. D'abord exploitée par M. Richard, c'est M. Cocheril qui en prend ensuite la direction. Le front de taille, qui mesure de 7 à 8 m de hauteur, est coupé à peu près verticalement avec quelques mètres de gradins. Une usine de taille de matériaux de construction est alors associée à la carrière. Eugène Cocheril, domicilié au bourg de Languédias, prend la succession de son père et fait la déclaration de la carrière en son nom le 26 juin 1904. En 1933, le contremaître de la carrière Cocheril est André Marcel. L'eau accumulée dans la partie inférieure de l'excavation, exploitée en profondeur, n'est épuisée que lorsque le niveau devient gênant pour les travaux du fond. Le 20 janvier 1961, E. Cocheril cède la carrière du Houx à la SARL Pléven-Gicquel. Immatriculée le 12 mai 1953 et inscrite au registre du commerce en 1962, elle possède son siège social au Haut-Croc, à Saint-Carreuc (22). Co-gérée par Pierre Gicquel et Gilbert Pléven, son activité concerne l'exploitation, par la transformation des pierres à bâtir et autres, de carrières situées en France, plus spécialement en Bretagne, et notamment à Languédias. La société Pléven-Gicquel est ensuite rachetée par la société GraniBat. Les matériaux extraits sont alors destinés l'usine de taille de matériaux de construction qu'elle possède sur le site de Bel-Air, sur la même commune. Actuellement, les ateliers de taille du Houx sont désaffectés, seule la carrière fonctionne encore et fournit toujours des matériaux à l'usine GraniBat de Bel-Air. En 1961, la cession du fonds Cocheril à la SARL Pléven-Gicquel mentionne l'existence d'une pompe à eau, d'un moteur électrique, et d'un outillage pneumatique et à main. En 1904, la carrière emploie sept salariés : trois sont occupés à l'extraction et quatre à la taille des blocs.