• patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
  • enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine lié à l’histoire toilière de Saint-Thélo
Moulin à farine de Saint-Thélo, actuellement maison, rue du Moulin (Saint-Thélo)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arrondissement de Saint-Brieuc - Uzel
  • Hydrographies dérivation de l' Oust
  • Commune Saint-Thélo
  • Lieu-dit Moulin de Saint-Thélo
  • Adresse rue du Moulin
  • Cadastre 1988 D2 534
  • Dénominations
    moulin à farine
  • Appellations
    moulin à farine de Saint-Thélo
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment d'eau, bief de dérivation, logement patronal, écurie

Ce dossier a été ouvert et complété par Marina Gasnier dans le cadre d’une enquête thématique sur le patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc menée en 2003, puis mis à jour par Valentine Guillevic lors d’une enquête thématique sur les patrimoines liés à l’histoire toilière à Saint-Thélo en 2022. 

A la fin du 18e siècle, ce moulin est loué à ferme à un meunier qui est également marchand de toile. Cette double activité, avant qu'il ne déménage avec sa femme dans une maison du bourg, plus caractéristique des maisons de marchand de toile.

Le moulin est fondé en titre et son régime hydraulique est réglementé par arrêté préfectoral en date du 25 juillet 1859. A cette date, il comprend deux paires de meules entraînées par deux roues à palettes.

[Marina Gasnier, inventaire thématique, 2003]

Dans un acte notarié des 17 et 18 octobre 1785, Mathurine Touzé et Yves-Jacques Robichon sont mentionnés comme "fermiers sortants" des moulins à eau de Saint-Thélo et Brien, et du moulin à vent de la Croix Gicquel. Par ailleurs, Yves-Jacques Robichon est recensé en 1784 comme marchand de toile dans le registre des marques de fabricants (1781-1791), interrogeant une potentielle double activité. Le fils du premier mariage de Mathurine Touzé, Louis Grascoeur, entre en jouissance des moulins et s’installe avec sa femme Marie-Anne Rolland dans le moulin de Saint-Thélo dès le 1er juin 1785. Ils en reprennent le fermage le 18 octobre sous la caution du couple parental. Ce dernier quitte le moulin pour s’installer dans leur nouvelle maison, construite en 1784, dans la venelle des Galants, au bourg de Saint-Thélo.

D'après la tradition orale, les deux roues à palettes changent pour une turbine en 1945.

[Valentine Guillevic, enquête thématique régionale, 2022]

Construit en moellons de schiste, le moulin compte un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Ces combles sont percés de deux lucarnes rampantes. Le moulin est flanqué du logement patronal, bâti dans les mêmes matériaux avec un étage carré en plus. Les anciennes écuries sont situées juste en face, de l'autre côté de la cour. Le réseau hydraulique est toujours en place.

[Marina Gasnier, inventaire thématique, 2003]

  • Murs
    • schiste moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
  • Typologies
    moulin de type artisanal, de plan allongé, abritant souvent le logement du meunier à son extrémité (type A1)
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003, 2022