Le moulin est fondé en titre et son régime hydraulique est réglementé par arrêté préfectoral en date du 25 juillet 1859. A cette date, il comprend deux paires de meules entraînées par deux roues à palettes.
[Marina Gasnier, inventaire thématique, 2003]
Dans un acte notarié des 17 et 18 octobre 1785, Mathurine Touzé et Yves-Jacques Robichon sont mentionnés comme "fermiers sortants" des moulins à eau de Saint-Thélo et Brien, et du moulin à vent de la Croix Gicquel. Par ailleurs, Yves-Jacques Robichon est recensé en 1784 comme marchand de toile dans le registre des marques de fabricants (1781-1791), interrogeant une potentielle double activité. Le fils du premier mariage de Mathurine Touzé, Louis Grascoeur, entre en jouissance des moulins et s’installe avec sa femme Marie-Anne Rolland dans le moulin de Saint-Thélo dès le 1er juin 1785. Ils en reprennent le fermage le 18 octobre sous la caution du couple parental. Ce dernier quitte le moulin pour s’installer dans leur nouvelle maison, construite en 1784, dans la venelle des Galants, au bourg de Saint-Thélo.
D'après la tradition orale, les deux roues à palettes changent pour une turbine en 1945.
[Valentine Guillevic, enquête thématique régionale, 2022]
Fermier au moulin avec son épouse Mathurine Touzé et marchand de toile de Saint-Thélo à la fin du 18e siècle.