Tréveneuc en 1854, pop. 817 habitants (source : Jollivet).
Tréveneuc en 1901, pop. 712 habitants (source : AD 22).
Tréveneuc en 1906, pop. 743 habitants (source : AD 22).
Tréveneuc en 1946, pop. 628 habitants (source : Insee).
Tréveneuc en 1982, pop. 599 habitants (source : Insee).
Tréveneuc en 1990, pop. 607 habitants (source : Insee).
Tréveneuc en 1999, pop. 593 habitants (source : Insee).
Tréveneuc en 2003, pop. 716 habitants (source : Insee).
Esquisse géographique :
Située sur la côte de Goëllo à mi-distance de Saint-Brieuc et de Paimpol, la commune de Tréveneuc est limitrophe des communes de Plouha à l´ouest, de Plourhan au sud et de Saint-Quay-Portrieux au sud-est [fig. 1]. D´une superficie de 665 hectares, le territoire communal s´apparente à un vaste plateau qui s´abaisse en pente douce vers le nord-est pour s´achever par des falaises littorales [fig. 2]. La façade maritime constitue un linéaire côtier de 4 kilomètres composé de falaises escarpées, des plages de Port-Goret et de Saint-Marc. Le territoire se caractérise par la présence de grandes parcelles cultivées (la Surface Agricole Utile représente 53 % de la superficie communale) et par un habitat essentiellement localisé au bourg et dans quelques écarts (Froideville, Mauretour, Kervalo, Kerlan).
Repères chronologiques :
Tréveneuc est un démembrement de la paroisse bretonne primitive de Plourhan. Elle est mentionnée dès 1224 comme paroisse dans un acte de donation à l´abbaye de Beauport. Selon Bernard Tanguy, on ne peut déterminer la période de fondation du bourg dont le nom est formé à partir du vieux-breton treb, signifiant village, tout comme on ne peut déterminer à partir des graphies anciennes (Trevenech, 1224 ; Trevenoc, 1240, vers 1330, 1414 ; Treveneuc, 1428) la nature exacte de l´éponyme du lieu qui peut être aussi bien Gwennek que Menek, ni savoir s´il s´agit d´un anthroponyme laïque ou religieux. De la même façon, l´origine de la dédicace de l´église à saint Colomban, abbé fondateur des monastères de Luxeuil dans les Vosges et de Bobbio en Italie, reste obscure.
Paroisse au diocèse de Saint-Brieuc, Tréveneuc a élu sa première municipalité en 1790 et la commune fut agrandie, par ordonnance du 26 novembre 1823, d´une fraction du territoire de la Ville-Gallio au détriment de la commune de Plourhan.
Les résultats de l´enquête :
La présente enquête a permis de repérer un total de 71 oeuvres, dont 56 relèvent de l´architecture domestique et agricole, 5 de l´architecture religieuse, commémorative et funéraire, 5 de l´architecture des équipements publics et 5 de l´architecture du génie civil.
La chronologie du corpus s´étend du 15ème siècle au 3ème quart du 20ème siècle. Si la période moderne (16ème, 17ème et 18ème siècles) s´avère très peu représentée, la 2ème moitié du 19ème siècle et le 1er quart du 20ème siècle constituent, en revanche, les principales périodes de la production. On notera également que la proximité d´une station balnéaire, celle de Saint-Quay-Portrieux en l´occurrence, a exercé une forte influence sur le développement et la physionomie du paysage architectural (rue de Kervalo, rue de Kerpont, rue des Dalliots).
Au sein de ce corpus aucune oeuvre n´a reçu la mention « à signaler » (proposition de sélection en vue d´une protection au titre de la législation sur les Monuments Historiques). 10 oeuvres ont reçu cependant la mention « à étudier » en fonction de critères d´ancienneté, de qualités architecturales, de rareté ou de représentativité.
Les oeuvres proposées à la sélection sont les suivantes :
- la chapelle Saint-Marc [fig. 3] ;
- l´église paroissiale Saint-Colomban [fig. 4] ;
- l´ancienne métairie de Kercadoret ;
- le château du Pommorio ;
- une maison construite en 1791 située au lieu-dit Kerézen [fig. 5] ;
- une maison située au n° 61, rue de Kercadoret [fig. 6] ;
- une maison située au n° 2, rue de Kervalo [fig. 7] ;
- l´ancienne mairie-école, actuellement salle des loisirs [fig. 8] ;
- une borne routière de type Michelin située à l´entrée du bourg [fig. 9] ;
- les lavoirs de Froideville ;
On notera également la présence d´une notice consacrée à l´ancienne ligne de chemin de fer d´intérêt local Saint-Brieuc-Ouest-Plouha (premier réseau) réalisée sous la direction de l´ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Louis Harel de La Noë au début du 20ème siècle, puis démantelée au cours de la 2ème moitié du 20ème siècle (oeuvre disparue).