Dossier d’œuvre architecture IA22004063 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Erquy
Maison dite la Calanque, 2 avenue de la Plage (Erquy)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Pléneuf-Val-André
  • Commune Erquy
  • Lieu-dit Caroual Plage
  • Adresse 2 avenue de la Plage
  • Cadastre 1987 AM 37
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    La Calanque
  • Parties constituantes non étudiées
    mur de clôture

Maison d'architecte datant du 2ème quart du 20ème siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle

Maison aux accents méridionaux et romans construite en grès face à la plage de Caroual sur une levée de terre délimitée par un mur de clôture stabilisateur. Elle comprend un corps de bâtiment principal à volumétrie importante composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré abrité sous un toit à longs pans en pente douce. La porte d'entrée est abritée sous un porche hors-oeuvre ouvert de baies en plein cintre. La façade orientée vers la mer est percée de larges baies. A noter la présence d'un corps de bâtiment semi-circulaire à deux étages en forme d'abside greffé sur la partie gauche du mur-pignon nord-est et le traitement de la corniche en forme de frise gênoise.

  • Murs
    • grès
    • béton
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe ronde
  • Typologies
    Exemple unique sur la commune
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Oeuvre d'architecte insolite sur le territoire communal et vraisemblablement au-delà. L'étude est souhaitable. La forme du toit, le matériau de couverture, la dénomination de l'oeuvre suggèrent une nette influence de l'architecture domestique du sud de la France. Le traitement de la corniche, l'avant-corps en forme d'abside comprenant un appentis à mi-hauteur suggèrent une référence à l'architecture romane méridionale. La taille et l'emplacement des baies se plient néanmoins aux exigences de la villégiature en bord de mer, tout comme le matériau utilisé pour les piédroits et le couvrement de certaines d'entre-elles répond à la généralisation de l'emploi du béton.

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004