En 1860, la commune de Plévenon vendait 60 francs une parcelle de 50 ares au service de la Marine pour la construction du poste électro-sémaphorique, en liaison avec celui de Saint-Cast-Le-Guildo. Cependant, en 1800, le télégraphe était déjà indiqué sur le cadastre napoléonien. Il semblerait que la construction du sémaphore soit antérieure à la date de 1806. Situé à côté d'une petite chapelle, le sémaphore est indiqué dans l'ensemble des documents cartographiques et plans dressés par le service des Phares et Balises dans la 2ème moitié du 20ème siècle. Le sémaphore fut détruit (brûlé) pendant la seconde guerre mondiale par les soldats français, avant l'arrivée des Allemands. Il ne restait plus que les murs durant l'Occupation. A la Libération, les FFI qui gardaient le cap, dormaient dans les vestiges du sémaphore dans l'attente d'une invasion allemande via Jersey (témoignage de Charles Lévêque).
Dossier d’œuvre architecture IA22004544
| Réalisé par
- inventaire préliminaire, Plévenon
Sémaphore, Cap Fréhel (Plévenon)
Œuvre recensée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Matignon
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Commune
Plévenon
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Lieu-dit
le Cap Fréhel
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Cadastre
2004
A
0005
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Dénominationssémaphore
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
Bâtiment ayant un plan en forme de T, sans étage, avec de nombreuses ouvertures.
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Murs
- moellon
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Toitsardoise
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Couvertures
- toit à deux pans
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Bibliographie
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MAILLET, Olivier, GUILLAMET Roger. Un oeil sur l'océan, les sémaphores de l'arrondissement de Brest. Saint-Thonan : Cloître Imprimeurs, 1995.
Date(s) d'enquête :
2005;
Date(s) de rédaction :
2004
Articulation des dossiers