Palais des Congrés édifié en 1970 par les architecte Christian Cacaut et André Mrowiec.
- inventaire préliminaire, Perros-Guirec
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Pichouron PatrickPichouron PatrickCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Perros-Guirec
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Commune
Perros-Guirec
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Lieu-dit
Trestraou
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Adresse
boulevard Joseph Le Bihan
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Cadastre
2004
AN
95
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Dénominationspalais des congrès
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Parties constituantes non étudiéeslogement, bureau
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1970, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Cacaut Christianarchitecte attribution par travaux historiquesCacaut ChristianCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par travaux historiques
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Auteur :
"Perros-Guirec bénéficiait d'une réputation balnéaire tôt acquise et d'une renommée que Maurice Denis conforta de ses séjours à Silencio y Descanso. La fréquentation touristique ne lui fit jamais défaut : son incomparable installation en amphithéâtre dominant le port et les longues plages de Trestrignel et Trestraou lui évita l'essoufflement que connurent bien des stations bretonnes. L'édification d'un palais des congrès visait à tirer parti de ces avantages pour étirer la période touristique. La réalisation, à l'aube des années 1970, en fut confiée à Christian Cacaut et André Mrowiec qui l'inscrivirent dans une géomorphologie. La rue du maréchal Foch faisait corniche au terrain en déclive livré à leur sagacité : ils l'évasèrent d'une dalle puissante, qui offrit un belvédère, mais, surtout, devint l'abri du programme traité dès lors de manière cryptique. A fond de grotte, adossé au talus, les locaux fonctionnels dissimulés par un mur de moellons et de galets bordent un déambulatoire d'où l'on accède à la salle. Mais encore faut-il se glisser entre les dents d'un peigne cyclopéen. Chacune est un mégalithe, qui semble arraché à la carrière et à peine équarri ; la structure est ainsi magnifiée dans une métaphore des origines où la nature la plus brutale, peu à peu, s'offrirait à la culture. La salle doucement évasée, tire de l'inquiétude ; elle prélude à l'ouverture du repaire, vaste baie en fond de scène offrant l'horizon marin dans une permanente lumière de septentrion. A flanc ouest, une architecture d'éboulis atteinte par des cascades de marches regroupe un logement de fonction et des bureaux, qui protègent l'entrée suggérant une prochaine mystagogie. Nul malaise cependant ne sourd de cette étrange composition. Au contraire, le remarquable dessin du plan, qui introduit à un ordre complexe, comme la maîtrise des élévations - jamais emportées par les élans crypto-géologiques qu'un tel parti aurait pu pousser à l'excès - font de ce palais une des plus remarquables réalisations d'un brutalisme parfaitement servi par un béton sollicité ici dans toutes ses vertus constructives et plastiques". Texte de Daniel Le Couëdic paru dans l'ouvrage Bretagne XXe siècle : un siècle d'architectures, sous la direction de Patrick Dieudonné, Terre de Brume - AMAB, 2001, avec l'aimable autorisation de l'auteur.
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Murs
- verre
- moellon
- galet
- béton armé
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Toitsbéton en couverture
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Couvertures
- terrasse
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsinscrit MH, 2014/10/03
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Référence MH
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Bibliographie
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LE COUËDIC, Daniel. Palais des Congrès de Perros-Guirec. In Bretagne XXe siècle : un siècle d'architectures, sous la direction de Patrick Dieudonné, Terre de Brume - AMAB, 2001.
p. 176-177