Dossier d’œuvre architecture IA22007393 | Réalisé par
  • patrimoine de la villégiature, Le patrimoine de la villégiature de la Côte de Granit Rose
Maison de villégiature dite Lan Kerellec, puis manoir de Lan Kerellec, 9 allée centrale de Lan-Kerellec ; allée circulaire de Lan-Kerellec (Trébeurden)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte de Granit Rose - Perros-Guirec
  • Commune Trébeurden
  • Lieu-dit Lan-Kerellec
  • Adresse 9 allée centrale de Lan-Kerellec , allée circulaire de Lan-Kerellec
  • Cadastre 1987 AL 83, 86, 87, 90, 92, 94, 96, 97, 99, 100, 104 à 109, 112, 113, 116, 122, 124 à 126, 447, 469, 519, 520, 522, 523, 573, 701 à 706, 733, 734, 887 à 907, 909 à 926
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    dite Lan Kerellec, puis Manoir de Lan Kerellec
  • Destinations
    hôtel de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    tennis, boulodrome, jardin d'agrément

Maison de villégiature dite Lan Kerellec construite à partir de 1909 (date des plans) par les architectes parisiens Louis Sue et Paul Huillard pour Pierre Gervais, artiste peintre demeurant à Paris. Il est probable que l'architecte Georges-Robert Lefort, installé à Guingamp (Côtes-d' Armor) ait eu pour mission de suivre les travaux, les plans de la maison étant conservés dans ses archives privées. A l'origine, la villa était isolée au centre d'une grande parcelle, face à la mer, et nommée Lan Kerellec. Les piliers d'entrée de la propriété subsistent en bordure de la rue de Kerellec. En 1907, l'achat de 841 m² de terrains à la commune le long de la rue de Roc'h-Ascoat permet à celle-ci de financer une partie de la construction d'une salle de mairie. La villa possédait deux courts de tennis et un boulodrome. En 1925, l'ensemble de la parcelle est loti et la villa est vendue à Joseph Le Boubennec (1927, date de mutation du cadastre), hôtelier à Trébeurden, qui y établit un hôtel de voyageurs. En 1938, il déclare contenir vingt chambres, une salle de bains commune et soixante places dans la salle à manger. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la façade postérieure a été dénaturée par de nombreux ajouts, la façade antérieure sur mer, outre les ajouts latéraux, garde son aspect d'origine.

Edifice actuel de volumétrie complexe due aux additions de constructions tardives. Le corps de logis d'origine, couvert d'un toit à longs pans et pignons découverts, est caractérisé par une avancée couverte d'une croupe polygonale sur la façade postérieure sur mer. Une large et haute baie cintrée surmontée d'un oeil-de-boeuf ovale éclairent l'espace intérieur. Les autres baies sont couvertes de linteaux, les combles sont éclairés par des oeils-de-boeuf. Gros-oeuvre en moellons de granite laissés apparents. Les souches de cheminées ne sont pas placées sur le faîte du toit, mais occupent un seul versant. La distribution intérieure s'organise autour d'un vaste hall central dont la charpente est apparente.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • croupe polygonale
    • pignon découvert
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en équerre
    • en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Villa d'artiste construite sur une grande parcelle par des architectes parisiens, et qui dispose d'un espace intérieur singulier (charpente en bois apparente).

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000