Comme de nombreux ports armant pour la grande pêche et le cabotage, Binic a disposé de plusieurs corderies, que Habasque relève en 1832 au nombre de trois entreprises artisanales. La rue des Moulins s'appelait encore, au début du 20ème siècle, rue de la Corderie. La dernière entreprise de ce genre (cliché fig.1), était implantée entre la Ville-Cadio et la côte Saint-Julien : l'ancienne corderie Marie, devenue ensuite corderie Gouinguenet, père et fils, qui n'employait plus, en 1919, que deux ouvriers et un tourneur. Elle est encore signalée en 1922 et devait disparaître peu après, avec la fin de la grande pêche. En 1895, le journal hebdomadaire "Le Binicais" relevait deux marchands de cordage : Roudout et Guinguenet. Le Musée des traditions populaires de Binic conserve un rouet provenant d'une ancienne corderie de Binic.
Dossier d’œuvre architecture IA22007882
| Réalisé par
- inventaire préliminaire, Binic
Corderie, la Ville-Cadio (Binic fusionnée en Binic-Etables-sur-Mer en 2016)
Œuvre recensée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Etables-sur-Mer
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Commune
Binic-Étables-sur-Mer
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Lieu-dit
la Ville-Cadio
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Précisions
commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Binic
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Dénominationscorderie
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Bibliographie
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QUERRE, Christian, LERIBAUX, Philippe. Souvenirs de Binic (1900-1960). Binic : éditions du Dahin, 2004.
p. 75
Date(s) d'enquête :
2007;
Date(s) de rédaction :
2007
Articulation des dossiers