Dossier d’œuvre architecture IA22007898 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Binic
Usine de salaison de poissons, saurisserie Le Gonidec, puis "Le Grand Léjon", actuellement magasin de commerce, 3 boulevard Leclerc (Binic fusionnée en Binic-Etables-sur-Mer en 2016)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Etables-sur-Mer
  • Commune Binic-Étables-sur-Mer
  • Adresse 3 boulevard Leclerc
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Binic
  • Dénominations
    usine de produits agro-alimentaires
  • Précision dénomination
    usine de salaison de poissons
  • Appellations
    usine de produits agro-alimentaires Le Gonidec, puis Le Grand Léjon
  • Destinations
    magasin de commerce
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication

L'établissement de salaison de poissons fut fondé par Louis Le Gonidec en 1930. Le bâtiment initial était situé à côté des greniers à sel et des salaisons Depincé et Verry, avant d'émigrer quelques années plus tard, Boulevard Leclerc, appelé "Boulevard des Vaches", appellation donnée à la rue principale qui va de la Roche-Martin (où étaient situées les deux exploitations agricoles du nom de Chapelet), à l'entrée ouest de la Banche. Les salaisons Le Gonidec importait principalement le capelan et la morue, mais aussi le hareng, qui étaient débarqués dans les ports de Fécamp, Saint-Malo, Bordeaux (Vidal, Huet), Bègles (Le Marié). Les marins du pays qui revenaient de Terre-Neuve ou d'Islande, vendaient leurs "provisions", c'est à dire les "issues", les "naos", les têtes et les joues (appelées joutraux) et les langues de morues à la saurisserie, conservées dans des barils de 200 kg. Les "lèvres de morues" étaient mis dans les filets. L'entreprise recevait de la morue fraîche que les anciens marins terreneuvas venaient traiter, trancher sur la "guillotine", piquer avant de la saler, comme ils le pratiquaient à bord. Pendant la guerre, on traitait surtout le maquereau et le hareng pendant l'hiver, transformés en filet. Le hareng venait souvent du Croisic. La marque déposée par l'entreprise des trois frères Le Gonidec (Henri, Louis et Christian), après le retrait du père, était "Le Grand Léjon". On disait souvent pour blaguer en évoquant la fumaison de la morue : "Vous leur montrez le phare du Grand Léjon d'un côté et de l'autre et ils sont cuits" (témoignage de Louis Le Gonidec). L'entreprise fut ensuite cédée à l'un des ouvriers M. Da Silva en 1975. la fabrication fut transférée dans la zone artisanale de Beaufeuillage.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1930, daté par travaux historiques

L'usine datée de la seconde moitié du 20ème siècle est un bâtiment construit en parpaing de béton avec une couverture à longs pans en ciment. Elle est constituée d'une vaste pièce en rez-de-chaussée, équipée de 3 grandes ouvertures symétriques.

  • Murs
    • béton
    • enduit
    • parpaing de béton
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, remanié
  • Techniques
    • maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents audio

  • LE GONIDEC, Louis. Témoignage oral sur les salaisons Le Grand Léjon. Binic, 23 octobre 2007.

    Témoignage oral

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007