Manoir datant du 17ème siècle, passé en 1633 dans la famille Bernard de Courville, originaire de la Ferté-Bernard, par le mariage de Gaspard Bernard de Courville avec Jacquemine Le Dos, héritière du domaine de La Pichardais. Guy-André Bernard de Courville, major de la capitainerie garde-côtes de Plancoët, prit part à la bataille de Saint-Cast en 1758. Le marquis de la Rouërie y séjourna dans la nuit du 9 au 10 janvier 1793. La ferme, située à l'ouest du manoir, comprend un logement daté de l'année 1860 (date portée).
- inventaire préliminaire, Créhen
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Plancoët
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Commune
Créhen
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Lieu-dit
la Pichardais
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Cadastre
1827
A1 247, 248 ;
2004
ZB 5, 6
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéesmur de clôture, colombier, logement, dépendance
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1860, porte la date
Construit en moellons de granite et schiste, le manoir de la Pichardais présente à l'ouest une entrée à porte piétonnière et porte cochère flanquée à droite d'un colombier édifié sur un plan en fer à cheval et abritant près de 300 trous à pigeons. Le corps de logis, dont la façade antérieure est aspectée au sud et dont la toiture présente un égout retroussé, comprend un bâtiment principal de plan rectangulaire prolongé de chaque côté par une aile de plan massé et de même hauteur - l'aile droite étant flanquée d'un corps secondaire plus bas -, un bâtiment en retour d'équerre à l'arrière abritant la cuisine au rez-de-chaussée et une tour carrée hors-oeuvre dans l'angle abritant l'escalier de distribution intérieur (escalier tournant à retours sans jour en charpente). Le corps de bâtiment principal, dont le rez-de-chaussée enferme une salle à droite et un couloir à gauche, présente trois travées de baies régulières en façade antérieure, la travée de gauche recevant l'entrée. Il est couvert d'un toit à longs pans et pignons découverts à rampants à crossettes. Chaque aile, coiffée d'un toit en pavillon sommé de deux épis de faîtage en terre cuite vernissée, à l'instar du toit du colombier, abrite une pièce à feu par étage. Chaque mur de refend est pourvu de communication et l'accès à la cuisine est situé au droit de l'entrée.
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Murs
- granite
- schiste
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- appentis
- pignon découvert
- croupe ronde
- croupe
- noue
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
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État de conservationbon état, remanié
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Techniques
- céramique
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
La forme et l'emplacement du colombier sont exceptionnels. Un croquis dressé vers 1860 par M.A. de Courville signale, à gauche de l'entrée de la cour, la présence d'un corps de bâtiment avec tour circulaire demi-hors-oeuvre sur l'élévation antérieure dont le plan au sol est restitué sur le cadastre de 1827.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Bibliographie
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QUEFFELEC, Henri, LE GOINVEC, Albert. Châteaux et manoirs des Côtes-du-Nord. Paris : éditions FERN, 1970.
125 : le manoir de la Pichardais
Documents figurés
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AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/02, plans cadastraux parcellaires de 1827.
Numplan 2, section A, 1ère feuille