Dossier collectif IA22010942 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Ploubazlanec
  • enquête thématique régionale, Les ports de Bretagne
Viviers sur la commune de Ploubazlanec
  • Dénominations
    vivier
  • Aires d'études
    Bretagne
  • Adresse
    • Commune : Ploubazlanec
      Lieu-dit : Loguivy-de-la-Mer
      Cadastre : Domaine Public maritime

Une quinzaine de viviers, la plupart construits en bois, et les autres en ciment, ont été repérés dans et autour du port de Loguivy entre Roc'h Hir et la Roche Conan.

Un seul vivier a été étudié pour son ancienneté et ses caractéristiques de construction : le vivier de la Roche Conan, daté du début du 20ème siècle. L'un des premiers viviers du port de Loguivy a été construit au cours du 1er quart du 20ème siècle par le mareyeur Oulhen pour recevoir les homards et langoustes pêchés par les langoustiers, appelés 'bateaux-viviers' (équipés d'un vivier dans la cale) et plus tard les crustacés et les bigorneaux ramenés des côtes bretonnes et anglaises. Les viviers du port de pêche de Loguivy sont caractérisés par leur capacité et leur vocation à recevoir les grands crustacés et plus récemment les tourteaux et araignées de mer. En effet, l'épopée loguivienne des homardiers et langoustiers entre 1850 et 1920 a incité les pêcheurs loguiviens à établir des comptoirs et à construire des viviers fixes en particulier au port du Conquet, à Roscoff et à Loguivy. Ces viviers fixes leur permettaient de conserver leur production et de commercer avec les mareyeurs. Les premiers langoustiers à viviers datant du 4ème quart du 19ème siècle ont permis le transport vivant des crustacés et leur stockage ensuite dans les viviers à terre. De nombreux viviers en bois flottants, de grande capacité de stockage, encombrent le port de Loguivy, à côté des bateaux de pêche et des chalands ostréicoles depuis la seconde moitié du 20ème siècle. Ils ont remplacé les modestes viviers des petits pêcheurs locaux et se partagent aujourd'hui un espace maritime découvrant très convoité, avec la concurrence des zones de dépôt et des bassins conchylicoles.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 2e moitié 20e siècle

Les viviers en bois sont construits comme des pontons flottants, avec des formes variées à l'avant : rectangulaires, évasées ou en pointe à l'une des extrémités, alors que l'arrière est rectiligne. Ces viviers peuvent disposer d'un abri. Ils sont creux et conservent les crustacés à l'intérieur du bassin ou réservoir situé sous le pont, percé de 'lumières', afin d'assurer la circulation de l'eau. La flottabilité de ces viviers est assurée par leur grand volume au-dessus de la flottaison et leur tirant d'eau d'environ 1 mètre à 1, 50 mètres. Une ou plusieurs trappes permettent d'accéder au réservoir et aux crustacés. Plusieurs bittes d'amarrage complètent l'équipement du vivier. Les viviers mesurent environ une dizaine de mètres de longueur pour 4 mètres de largeur. Ils sont en général bicolores et peints au coaltar et au 'rouge pont'. Ils sont mouillés sur des corps morts et peuvent être déplacés au gré des besoins, tirés par un bateau motorisé. Les viviers, construits en dur, fixes, submersibles, sont situés sur des espaces découvrants et occupent une concession. Ils ont généralement une forme rectangulaire et une surface très variable entre 25 et 50 mètres carrés, mais peuvent être plus importants. Ces sortes de bassins ne sont pas couverts et l'eau de mer est renouvelée régulièrement par la marée. Ils sont construits en parpaings de ciment ou en pierres et recouverts d'une grille de protection ou d'un bardage en bois. Un chemin bétonné conduit à ces viviers.

  • Typologies
    les viviers sont de trois types: construits en bois, en moellons de pierre ou en ciment (parpaings). Les viviers en bois flottants sont pontés et peuvent disposer d'un abri
  • Toits
  • Murs
    • bois
    • ciment
  • Décompte des œuvres
    • repérées 15
    • étudiée 1

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008