La maison de villégiature du Kestellic, dite manoir du Kestellic, a été construite au début du 20ème siècle par l'architecte Félix Ollivier pour Aristide Tallibart qui, selon la tradition, fut mis en quarantaine devant la baie du Kestellic au retour de Constantinople et décida d'acquérir des parcelles de terrain, d'y édifier une maison et d'aménager un jardin d'agrément. La propriété fut acquise par le marquis Yann de Keroüartz en 1947, lequel entreprit vers 1970 d'introduire et de planter de nombreuses espèces exotiques. Le jardin a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 4 août 1992.
- inventaire préliminaire, Plouguiel
-
Hervé-Commereuc CatherineHervé-Commereuc CatherineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Monuments historiques
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Tréguier
-
Commune
Plouguiel
-
Lieu-dit
Kestellic
-
Cadastre
2004
B
440
-
Dénominationsmaison
-
Précision dénominationde villégiature
-
Appellationsdite manoir du Kestellic
-
Parties constituantes non étudiéesjardin, jardin botanique
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1901, daté par travaux historiques
-
Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par travaux historiques
-
Personnalité :
Tallibart Aristidecommanditaire attribution par sourceTallibart AristideCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Personnalité :
Keroüartz Yann decommanditaire attribution par sourceKeroüartz Yann deCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dominant l'estuaire du Jaudy, le manoir du Kestellic est une construction de style régionaliste à trois corps de bâtiment édifiée en moellons de granite et schiste laissés apparents. L'encadrement des baies est édifié en granite rose. Éléments de décor : granite rose, pignons découverts à rampants à crossettes, plate-bande de schiste, lucarnes-pignon, niche à statuette, baies à arc brisé, baies cintrées. Le jardin est un jardin exotique en pente comprenant une végétation méditerranéenne naturelle (arbousiers, mûriers, myrtes, chênes verts, chênes liège, etc.) et de nombreuses espèces végétales en provenance de tous les continents (cistes, azalées, camélias, mimosas, eucalyptus, etc.).
-
Murs
- granite
- brique
- moellon
-
Toitsardoise
-
Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
- demi-croupe
-
Jardinsbois de jardin, massif de fleurs, rocaille de jardin
-
Typologiesstyle régionaliste
-
État de conservationbon état
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1992/08/04
-
Précisions sur la protection
Jardin et murs de clôture : inscription par arrêté du 4 août 1992 (cad. B 428, 436, 439, 440, 441, 467, 468, 693).
-
Référence MH
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Monuments historiques
- (c) Monuments historiques