Le toponyme de la Sècherie indique une ancienne activité de séchage du lin qui se pratiquait le plus souvent dans les prairies à proximité des bassins à rouir. Le cadastre de 1833 indique en parcelle 53 une grande pièce de terre nommée « La Sècherie ». La relation entre l´alignement de logis et les dépendances lui faisant face a été en partie sauvegardé. La partie médiane de l´actuel logis, dont les baies avaient été refaites au début du 19e siècle, a été récemment restituée dans l´esprit du 17e siècle à partir d´éléments anciens remployés provenant d´une partie à l´est de l´alignement aujourd’hui´hui détruite. A cette occasion deux lucarnes en calcaire coquillier à fronton plein-cintre ont été crées, inspirées par les maisons de Saint-Juvat et de Tréfumel.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Caulnes
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
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Commune
Saint-Maden
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Lieu-dit
la Sècherie
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Dénominationsferme
L´examen des photographies de l´ancienne enquête d´inventaire et leur confrontation avec le cadastre de 1833 montre qu´il existait à cet endroit deux ensembles principaux auxquels correspondaient deux grands jardins respectifs au nord. Chacune de ces unités apparaît divisée en plusieurs logis sur le cadastre ancien. La date de 1668 est lisible sur la souche de cheminée médiane, celle de 1723 sur celle de l´ouest.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 17e siècle
- Principale : 1er quart 18e siècle
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Dates
- 1668, porte la date
- 1723, porte la date
Les façades aspectées au sud sont en pierre calcaire coquillière du Quiou, ainsi que les souches de cheminées sculptées et les corniches à modillons. Les façades nord aveugles sont à la fois en pierre calcaire et en terre. Une particularité de mise en oeuvre apparaît dans ce secteur où les parties hautes et les soubassements sont en moellons de pierre tandis que les parties médianes sont en terre.
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Murs
- falun
- terre
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Étagescomble à surcroît
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État de conservationbon état, restauré
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Techniques
- sculpture
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Précision représentations
Une crossette de pignon représente une tête. La corniche est sculptée en partie de modillons.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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Photographe