• inventaire topographique, Communauté de communes de Caulnes
Maison, la Sècherie (Saint-Maden)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Saint-Maden
  • Lieu-dit la Sècherie
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    fournil, colombier

Le toponyme de la Sècherie indique une ancienne activité de séchage du lin qui se pratiquait le plus souvent dans les prairies à proximité du bassin à rouir. Le cadastre de 1833 indique en parcelle 53 un vaste espace nommé « La Sècherie ». Comme dans la plupart des logis ruraux de la commune, cette belle demeure datée de 1798 a été reconstruite à l´emplacement d´un ancien logis dont elle emprunte les fondations. Les vestiges de celui-ci se perçoivent surtout dans l´aménagement de la salle du rez-de-chaussée. Elle conserve une ample cheminée du début du 17e siècle dont les montants sont mis en œuvre en même temps que la porte de communication. Ces grosses pierres, au montage solide, qui s´enchaînent appartiennent au premier logis comme le vaisselier mural de cette pièce qui a été cependant modifié à la fin du 18e siècle. Des pierres de remploi se devinent aussi dans les dépendances. Quelques unes d´entre elles sont déposées dans la cour dont des linteaux de fenêtres qui indiquent un logis de prêtre en raison du décor sculpté avec un calice. On sait par ailleurs que les piles datables du 16e siècle qui encadrent aujourd’hui la cour ont servi à l´aménagement d´une resserre et proviennent du démantèlement du château proche de la Houssaye.L´aménagement qui est effectué en 1798 correspond à une maison de notable comme en rendait compte le soin apporté au décor du salon qui était entièrement lambrissé. Des panneaux ont été, eux aussi, remployés dans des pièces annexes lors de la récente rénovation. Le bel escalier en bois à balustres est quant à lui toujours en place et mène à l´étage des chambres dont une seule était chauffée. Le colombier extérieur rappelle les anciens privilèges de la noblesse réappropriés par les riches nouveaux propriétaires. Le fournil également en place témoigne des nécessités d´usage comme le cellier du 19e siècle qui a été rajouté à l´arrière du logis.

Logis reconstruit en 1798 à l'emplacement d'un ancien logis dont il subsiste quelques vestiges (cheminée, porte, vaisselier mural). Il a été agrandi d'un appentis arrière à usage de cellier à la fin du 19e siècle. Les dépendances ont été également modifiées à cette période. Les piles qui forment aujourd'hui un portail d'entrée sont des remplois du château voisin de la Houssaye.

  • Remplois
    • Remploi
  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Secondaire : 16e siècle
    • Secondaire : 17e siècle
  • Dates
    • 1798, porte la date

Corps principal du logis de type ternaire accolé d'une aile plus basse de dépendances. Présence de nombreux remplois dans la maçonnerie. Façades sud en moellons tandis que les façades nord et les pignons sont en terre. Le gros oeuvre du logis était recouvert à l'origine d'un enduit.

  • Murs
    • falun
    • granite
    • terre
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    Pierres déposées avec décor sculpté et calice.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009