Les deux premiers moulins à vent de l'Île de Bréhat (Crec'h Tarec et Crec'h ar Pot) et le moulin à marée du Birlot ont été afféagés ensemble en 1638. Les moulins à vent actuels sont datés de 1748 pour le moulin de Crec'h ar Pot dans l'île Nord et de 1682 pour le moulin de Crec'h Tarec, dans l'Île Sud. Le moulin à marée du Birlot est daté de 1633. Le premier moulin à vent de Crec'h Tarec était un moulin en bois sur pivot, où furent pendus en 1591 les villageois bréhatins par les soldats anglais. Le second moulin de Crec'h Tarec à vent a été construit en 1599. Le premier moulin à vent de 'Crec'h ar Pot' a été construit dans la 1ère partie du 15ème siècle. Cependant, il a été reconstruit en 1748, après que les Anglais, débarqués en 1409, eurent pendu des habitants à ses ailes. Le premier document écrit le mentionnant date de 1539, c'est un aveu du Seigneur de Bréhat. Jusqu'à la Révolution, il a appartenu au duc de Penthièvre. Quatre fois plus productif que le moulin à marée de Birlot, il s'est arrêté de tourner en 1881 et il a été transformé ensuite en résidence secondaire. Son toit est maintenant immobile, à cause de la cheminée. En 1814, les meuniers de ces trois moulins étaient : Joseph Le Grand, né à Plourivo, Charles Guyomard, né à Lanmodez et yves Géquel, né à Prat, garçon meunier. Le recensement de 1861, indique que deux établissements sont en activité et que cinq personnes en vivent directement ou indirectement. La femme de Yves Querhic, Marie Le Cam, est inscrite en tant que meunière. En 1873, Pierre Chevanton est le nouveau propriétaire du moulin mer, qui appartenait depuis au moins 1832 à Yves Cornic. Pierre Le Chevanton est le premier meunier, propriétaire de son moulin et le dernier à avoir produit de la farine de ses marées meunières à Bréhat. Il possédait déjà le moulin de Crec'h Tarec et souhaitait le vendre à l'Etat en cette même année 1873, puisqu'il était classé comme amer maritime. Il possède aussi les maisons au Nord de l'étang, dont celle qui dispose d'un four, puisqu'il assure aussi le métier de boulanger. Ce qui implique la possession de l'une des six voitures attelées de l'île. Le moulin à marée du Birlot a arrêté de fonctionner en 1916. Il a été entièrement restauré au cours du 4ème quart du 20ème siècle par une association privée. Les trois moulins ont été étudiés.