Dossier d’œuvre architecture IA22015705 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, île de Bréhat
Sémaphore du Rosédo (île de Bréhat)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Paimpol
  • Commune Île-de-Bréhat

Tiré du grec 'sema' signe et 'phoros' qui porte, le mot sémaphore a été introduit dans notre langue en 1806. Le sémaphore est la résultante moderne du service des vigies ou signaux de côtes qui surveillent et défendent le littoral depuis Colbert. Cette ligne continue de signaux est constituée de batteries, de fort, de corps de garde, dont les vestiges jalonnent encore aujourd'hui les côtes françaises. Construit au cours du 3ème quart du 18ème siècle, la ligne sémaphorique du Second Empire va inaugurer les premiers électro-sémaphores optiques (1815-1895). Le premier sémaphore qui avait succédé au poste de signaux, détruit par la foudre en 1820, fut construit en 1861-1862 sur le tertre du Rosédo (Crec'h Keranguilis) dans l'île Nord. Il était relié au réseau télégraphique et disposait d'un canon. Le sémaphore fut surélevé en 1898 avec une tour et agrandi en 1974. Le sémaphore de Bréhat est aujourd'hui classé de deuxième catégorie, armé par 2 guetteurs. Il est équipé de radio VHFet d'un radar. De son point de vue, on peut apercevoir 12 phares.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1861, daté par travaux historiques

Le plan architectural de l'ancien sémaphore est de type 1, modèle le plus commun, adapté à la topographie des lieux, avec une chambre de veille et la maison des guetteurs intégrée au bâtiment, une citerne et un grenier. Le sémaphore est construit dans un enclos avec des bâtiments annexes (cellier). Le plan d'ensemble du nouveau bâtiment est en forme de T, avec une partie au rez-de-chaussée, de plan rectangulaire, symétrique, composé d'une partie à fonction d'habitation (casernement du personnel). La tour apposée au milieu du bâtiment comprend une partie supérieure à fonction administrative et de veille technique (bureau, atelier, chambre de veille panoramique, station météorologique), surmontée d'une terrasse (mât et antennes). Cette tour a une forme semi-octogonale et mesure 32 mètres de hauteur. La salle de veille panoramique dispose d´un habillage en verre sur l´horizon.

  • Murs
    • granite
    • enduit
    • béton armé
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise, ciment en couverture
  • Plans
    plan symétrique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • noue
  • Escaliers
  • Typologies
    sémaphore à tour de forme semi-octogonale
  • État de conservation
    bon état, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Le sémaphore de Saint-Cast-le-Guildo est un édifice militaire maritime qui participe de la surveillance des côtes et du trafic maritime, affirmant la présence et la prègnance de l'Etat sur le territoire maritime et sur un territoire qui dépasse les limites communales.

Bibliographie

  • MAILLET, Olivier, GUILLAMET Roger. Un oeil sur l'océan, les sémaphores de l'arrondissement de Brest. Saint-Thonan : Cloître Imprimeurs, 1995.

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2009
Articulation des dossiers