Dossier d’œuvre architecture IA22017127 | Réalisé par
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • inventaire topographique, Lannion-Trégor Communauté
Manoir de Guernanchanay (Plouaret)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Service départemental de l'architecture et du patrimoine du Finistère

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Plouaret
  • Commune Plouaret
  • Lieu-dit Guernanchanay (Guernachanay)
  • Cadastre C 885, 891, 892, 893, 894, 924
  • Dénominations
    manoir
  • Appellations
    Manoir de Guernanchanay, Manoir de Guernachanay
  • Destinations
    ferme

Par son souci de composition quadrangulaire et la volonté de conserver ses parties anciennes héritées du Moyen Age, le manoir de Guernanchanay traduit dans la pierre la richesse et le prestige de ses commanditaires. Il est le siège de la seigneurie figurée par la résidence seigneuriale mais aussi le siège d'une vaste exploitation agricole dont la puissance s'exprime dans les dimensions exceptionnelles de la grange. Lors de la construction de l'actuel logis dans le dernier quart du 16e siècle, il préexiste déjà une résidence seigneuriale située dans l'axe du portail. Sur le cadastre de 1835 figure ainsi le manoir primitif - ruiné - fermant la cour face à l´entrée monumentale. Le manoir de Guernanchanay est typique de l´architecture civile du Trégor de la fin du 16e siècle et du début du 17e siècle qui hésite encore entre modernité, archaïsme et sécurité.

Modernité dans l'ornementation du portail qui utilise le répertoire de la Renaissance classique : fronton triangulaire et colonnes cannelées à chapiteau corinthien mais respect strict du principe de la porte charretière et de la porte piétonne.

Archaïsme, car contrairement à toute attente, le pavillon central d'escalier abrite non pas un escalier rampe sur rampe moderne mais un escalier en vis hérité du manoir gothique. Reste la question des six arcades ouvertes sur la cour qui supportent et mettent en scène la salle de l'étage faisant "galerie haute". Certains indices permettent aujourd'hui de penser que le manoir de Guernanchanay est resté inachevé : était-il prévu une liaison entre le nouveau et l'ancien manoir où est-ce que le nouveau manoir devait remplacer l'ancien ? Et si le logis actuel était en réalité l´aile de communs sur arcades d'un projet resté inachevé ?

Sécurité enfin, exprimée dans la composition du portail qui est doté de deux puissantes guérites. Cette entrée monumentale renvoie au logis-porte du manoir de Barac´h en Louannec. A une époque troublée - la fin du 16e siècle - et dans le contexte des Guerres de la Ligue où coups de main et pillages sont encore nombreux dans les campagnes et sur les côtes, le plan de feu élaboré du manoir de Guernanchanay permet une défense rapprochée et efficace à l'aide d´armes à feu portatives de type arquebuse ou mousquet (d'une portée inférieure ou égale à 50 mètres). Reste la question de la garnison, de son équipement et de son approvisionnement en poudre.

Le manoir de Guernanchanay est malheureusement aujourd'hui désaffecté. Son état sanitaire est alarmant. Un programme de restauration couplé à une mise en valeur archéologique des vestiges de l'ancien logis permettrait de mettre en valeur cet édifice remarquable à l'échelle de la Bretagne.

Guillaume Lécuillier, 2016.

La seigneurie de Guernanchanay (Guernachanay) a appartenu aux familles nobles suivantes :

- de Guernanchanay qui blasonnaient "de sable au cygne d´argent".

- de Coëtmohan, seigneur dudit lieu, paroisse de Merzer ; seigneur de Guernanchanay (dans la 2e moitié du 14e siècle), paroisse de Plouaret, aux armoiries : "D´argent au chef d´azur chargé de trois fleurs de lys d´argent (sceau 1365) ; aliàs croix cantonnée de quatre hures de sanglier (sceau 1365)". Selon Jean Ogée : "Guillaume de Coëtmohan, seigneur de Guernachané [Guernanchanay], grand-chantre de l´église cathédrale de Tréguier, docteur-régent en de la Faculté de Paris, né au château de Guernachané en cette paroisse, fonda, par testament du 20 avril 1325, le collège de Tréguier, à Paris [aujourd’hui appelé Collège de France] (Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne)".

- de Keranrais (dans la 1ère moitié du 15e siècle). Yves de Keranrais, décédé en 1454, fut seigneur de Guernanchanay. Il était marié avec Aliette le Roux de Coëtando. On trouve ensuite Briend leur fils, époux de Jeanne de Trogoff, puis Marie de Keranrais qui a épousé Jean le Goalès en 1452.

- le Gualès (ou Goalès), seigneur de Kerversault et de la Villeneuve, paroisse de Ploubezre ; seigneur de Guernanchanay (milieu du 15e siècle), paroisse de Plouaret, aux armoiries : "De gueules au croissant d´argent accompagné de six coquilles de même, 3. 3. (sceau 1381)".

Marie de Goalès épouse en 1485 Guillaume de la Lande, seigneur de la Boulaye (mort en 1498) et a deux fils : Ernault de la Lande épouse Marguerite de Quélen et décède avant 1519 ; Vincent de la Lande se marie avec Marie Conen et meurt en 1538.

Guillaume de la Lande (dont les armoiries sont "d´azur au lion d´or"), fils d´Ernault de la Lande est mentionné comme seigneur de Guernanchanay en 1529. Il épouse Anne de Lesmais (décédée en 1554 qui blasonnait "D´argent à trois fasces d´azur, accompagné de dix hermines de sable, 4. 3. 2. 1.").

Constance de la Lande, dame de La Boulaye hérite de Guernanchanay (ses frères Guy et Yves n´ont pas d´héritiers) et épouse Michel du Cosquer, seigneur de Coatdon (frère cadet d´Yves du Cosquer, seigneur de Rosanbo).

Yves du Cosquer (fils de Michel du Cosquer et de Constance de la Lande) et Julienne Loz (ils se sont mariés en 1581) sont dits respectivement seigneur et dame de Guernanchanay en 1582. Julienne Loz meurt entre 1612 et 1617 ; Yves du Cosquer en 1620.

Leur fille, Anne du Cosquer épouse Jean de Baud, seigneur de la Vigne.

Mathurine de Baud, née vers 1633 (décédée en 1673), épouse François Loaisel, seigneur de Brie (mort en 1670).

Christophe-Paul de Robien (1698-1756) achète la seigneurie de Guernanchanay : sa famille le conserve jusqu'à la Révolution.

Selon René Couffon, les armoiries de la lucarne axiale du corps principal du manoir de Guernanchanay pourraient faire référence au mariage de Guillaume de la Lande et Anne de Lesmais vers 1535-1550.

Des recherches plus récentes datent le portail monumental, des années 1560-1585 : certains y voient ainsi l´œuvre de l´architecte Jean Le Taillanter, connu pour pratiquer une maîtrise d´œuvre itinérante. Cet architecte a notamment travaillé sur des églises du Trégor entre 1566 et 1585 au moins (les clochers de Loguivy-Plougras en 1566, Ploubezre en 1577 et de Plougasnou en 1582). Son style est reconnaissable dans l´ornementation : colonnes cannelées et galbées à chapiteaux corinthiens sur piédestaux, rainures continues et claveaux cannelés en relief soulignant les ouvertures, niche à statue au centre du fronton et gargouilles en fût de canon qui renvoient au porche ouest de l´église paroissiale Saint-Émilion à Loguivy-Plougras.

Une analyse dendrochronologique date les poutres de la galerie à arcades entre 1602 et 1616 (Gwyn Meirion-Jones, 2013).

Les commanditaires du portail et du logis seraient ainsi peut-être : - Constance de la Lande, dame de La Boulaye et de Guernanchanay et Michel de Cosquer, seigneur de Coatdon et procureur du roi à Lannion (c´est le frère cadet d´Yves de Cosquer, seigneur de Rosanbo). - Yves du Cosquer (fils de Michel du Cosquer) et Julienne Loz, seigneur et dame de Guernanchanay en 1582.

Cet ensemble bâti ancien, à la fois résidence seigneuriale et exploitation agricole, est situé à 2500 mètres au sud du bourg de Plouaret et à 151 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il se situe à 450 mètres à l´ouest du ruisseau de Saint-Ethurien : on trouve à l´est des prairies et vers l´ouest et le nord-ouest des champs labourables. Du manoir dépendait un colombier (situé à 150 mètres à l´ouest) et un moulin à eau sur le ruisseau de Saint-Ethurien.

On accède au manoir de Guernanchanay par une avenue de hêtres filant vers le sud-est. L´édifice est construit en pierre de taille de granite gris de grand et moyen appareil. Il se compose de deux corps de bâtiments en équerre organisée à l´origine autour d´une cour fermée :

- dans l'axe de l'entrée : l’emplacement du manoir médiéval (figurant sur le cadastre de 1835).

- le premier corps de bâtiment - le plus imposant - est orienté vers le nord. Il comprend : à gauche, une salle à deux travées (à l´étage), édifiée sur une galerie servant de remise comprenant six arcades en arc plein cintre. Cette grande salle est percée, en élévation nord et sud, de deux grandes fenêtres rectangulaires ; au centre, un pavillon d´escalier percé de trois oculi (deux au nord, un au sud) accueille un escalier en vis. Ce pavillon est doté d´une pièce haute, chauffée, avec latrines ; à droite, la cuisine, le cellier et à l´étage, deux salles. Depuis la galerie servant de remise au rez-de-chaussée, une poterne permet de sortir par le sud-est : cette porte est protégée par deux ouvertures de tir. Le niveau de combles - quoique non habitable, est éclairé par trois lucarnes en arc plein cintre accostées de pilastres et couronnées de tympans curvilignes ou triangulaire. Le tympan de la lucarne axiale figure un écartelé.

- le second corps de bâtiment, plus modeste est orienté vers l´est. Il s´agit des communs comprenant un logis avec grenier accessible par deux lucarnes pendantes ou meunières. La seconde porte (située dans l'angle) donne sur un escalier rampe sur rampe donnant accès au logis noble, à la métairie et au grenier.

L´angle sud-ouest du manoir comprend une tour de plan carrée faisant bastion et assurant le flanquement des fossés ouest (vers l´entrée de la cour) et sud. Ces fossés secs étaient cependant plus profonds à l'origine. Rez-de-chaussée et étage sont dotés d'ouvertures de tir de forme circulaire tandis qu'un colombier a été aménagé à son sommet faisant de cet élément une tour-fuie.

Dans l´alignement des communs se trouve le portail monumental comprenant une porte charretière et une porte piétonne encadré de deux guérites percées chacune de trois ouvertures de tir.

La grange, orientée vers le sud-sud-est, a été construite en pierre de taille de granite de moyen appareil. Les armoiries surmontant la porte ont été martelées.

  • Murs
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée sans travées
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    tour fuie
  • État de conservation
    mauvais état, inégal suivant les parties, désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    portail, logis
  • Protections
    inscrit MH, 1991/03/18
  • Précisions sur la protection

    Manoir (C 891, 892, 893 et 894), colombier (C 885), vestiges de la chapelle (?), parcelles correspondant à l'étang et au jardin (cad. C 885, 891 à 894, 924) : inscription par arrêté du 18 mars 1991.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Série B, archives des sénéchaussées et juridictions

    Juridiction de Kervern-Guernachanay [Guernanchanay]

    B. 573. (Liasse.- 2 cahiers, in-4°, papier, 18 feuillets, 31 pièces, papier.

    1715-1740. Audiences tenues, dans l'auditoire du Vieux-Marché, par maître Quiniat, sénéchal et seul juge de la juridiction. - Enregistrement : en présence du sénéchal du Vieux-Marché, du mandement de sénéchal de Kervern accordé à maître Quiniat par messire Jacques André de Robien ; - du mandement de procureur-fiscal accordé à Guillaume Guégan par messire Christophe-Paul de Robien. - Réception provisoire, en qualité de sergent, de maître Jacques Simon, sur les remontrances du procureur-fiscal, tant pour assurer la perception trop négligée des droits seigneuriaux que pour connaître les mutations d'héritages qui ont lieu sous le fief. - Appropriement [sic] par suite du contrat d'acquêt d'une rente de 6 boisseaux de froment, hypothéquée sur quatre pièces de terre situées dans la frairie du Quenquis, paroisse de Pluzunet, etc.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : B 573
  • Juridiction de Kervern-Guernachanay [Guernanchanay] (Le Vieux-Marché)

    Audiences (1744-1789), matières extraordinaires (1775-1790), dépôts (1775-1784), minutes (1750-1790).

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : B 2649
  • Série B, archives des sénéchaussées et juridictions

    Juridiction de la commanderie du Palacret et annexes (ordre de Malte)

    B 852. Liasse. - 29 pièces, papier.

    1646-1777. - Minutes. - Procès-verbaux de jaugeage et d'étalonnage des poids et balances des moulins : du Louch, en la trêve du Louch, paroisse de Maël ; - de Penanpont et de Kerambuant, en la paroisse de Ponlmelvez ; - du Blavet, en la paroisse de Maël-Pestivien. - Prisage des droits tournants et moulants et des ustensiles des moulins : du Redon, en la paroisse de Pontmelvez ; - de Saint-Jean-du-Rechou, en la paroisse de Plounérin ; — de Keranfiol et de Keramilin, en Louargat ; - de Guernachanay, en Plouaret, etc.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : B 852
  • Série E. Titres féodaux, duché de Penthièvre

    E 1009. (Liasse.) - 20 pièces, parchemin ; 41 pièces, papier.

    1434-1780 - Paroisse de Plouaret. - Rôle des fouages. - États : des terres nobles ; - des communs. - Mandement du trésorier-général de Pierre do Bretagne au receveur de Guingamp pour laisser jouir Germain de La Haye du rachat de la succession de son père. — Minu fourni par messire Christophe de Robien pour le rachat de messire Paul de Robien, son père. — Aveu par Henri Le Roy, prêtre, pour le lieu de Guézennec. - Vente de 5 pièces de terre et d'une crèche en ruines par Jean Hamon, écuyer, à Henri Couppé, pour la somme de 300 livres. -Défenses fournies par Claude Le Gac, fermier de Guingamp, à l'assignation que lui a fait donner Philippe Conen, sieur du Vieux-Marché, concernant la mouvance de la terre de Kermelec réclamée par Guingamp et Le Vieux-Marché. - Contrat de mariage par lequel Jean de Kergorlay donne à sou fils le manoir de Keriavily, etc.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 1009
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay], 1496-1783

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3541
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay] (Plouaret, Plounérin, Pluzunet...). Prééminences d'églises et chapelles rurales. Procédures concernant le mouIin de Kervern, en Pluzunet. 4 sceaux. 1502-1788.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3542
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay]. Prééminences en l'église de Lanvellec. 6 sceaux. 1500-1603.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3543
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay] (Pluzunet). 1482-1788.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3544
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay] (Pluzunet). 1 sceau. 1483-1780.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3545
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay] (Trégrom). 1 sceau. 1468-1765.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3546
  • Seigneuries de Kervern et Guernachanay [Guernanchanay] (Plouaret). 1477-1771.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3547
  • Série 2 E. Familles

    2 E 518 - 521. Fonds de Robien.

    [sous la cote 2 E 520, un article intéressant les terres et dépendances (manoir, métairie, moulin, dîmes) de Guernachanay et les seigneurs de Guernachanay (Guy ou Guyon de La Lande, Joseph de Robien) : titres anciens, dont inventaires des titres, extraits de rentiers, pièces de procédures...]

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 2 E 518 - 521
  • Fief du Vieux-Marché.

    E 3087 - (Liasse) - 42 pièces, parchemin ; 61 pièces, papier.

    1556-1762. - Fief du Vieux-Marché. - Paroisse de Plouaret : aveux concernant les maisons de Tarazer, Le Du, Guernanchanay [sic], Huellanff, Guerguiniou, Toulbot, etc. (Art. 40-49 de l'aveu de 1757.)

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : E 3087

Bibliographie

  • GALLET, Jean. Seigneurs et paysans bretons : du Moyen Age à la Révolution. Ouest-France, 1992, 339 p.

    p. 60
  • GOURVIL, Francis. En Bretagne : de Saint-Brieuc à Brest et de Quimper à Vannes. Arthaud, 1935, 220 p.

    p. 63-64
  • MUSSAT, André. Arts et cultures de Bretagne. Un millénaire. Paris, Berger-Levrault, 1979, 347 p.

    p. 188
  • RIOULT, Jean-Jacques. Article "Manoir de Guernanchanay", p. 357, in Ministère de la Culture et de la communication, Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne, Service de l´Inventaire général, Collectif (sous la dir. de Jean-Marie Pérouse de Montclos), Dictionnaire. Guide du patrimoine. Bretagne. Paris, Centre des Monuments nationaux / Monum, éditions du Patrimoines, 2002, 531 p.

  • BOTREL, Yannick. Les justices seigneuriales de l'évêché de Tréguier. Guingamp, éditions de la Plommée, 2002.

  • MEIRION-JONES, Gwyn (dir.). La demeure seigneuriale dans l'espace Plantagenêt : salles, chambres et tours. Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection "Art et société", 2013, 485 p.

    p. 173

Périodiques

  • AMIOT, Christophe. Observation sur le plan quadrangulaire et la galerie dans les châteaux bretons (1575-1640). L'exemple du Rocher-Portail à Saint-Brice-en-Coglès in "Actes du Congrès de Fougères 6-7-8 septembre 1995", Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, vol. 74, 1996.

    p. 531 ; 519-561
  • COUFFON, René. "Le château de Guernanchanay en Plouaret", Mémoire de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, vol. 103, 1975.

    p. 37-39
  • FROTIER DE LA MESSELIERE (Vicomte). "Les manoirs bretons des Côtes-du-Nord", Mémoire de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, 1940.

    p. 247
  • MILLET, Christian ; CASTEL, Yves-Pascal ; HUON, Michel. "Michel Le Borgne, architecte morlaisien de la Renaissance (1551-1582)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, vol. 123, 1994.

    p. 227-249
  • MILLET, Christian ; CASTEL, Yves-Pascal ; HUON, Michel. "Jean Le Taillanter, architecte de la Renaissance", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, vol. 125, 1996.

    p. 199-215

Annexes

  • Le manoir de Guernanchanay selon André Mussat (1979)
  • Le manoir de Guernanchanay selon Jean-Jacques Rioult (2002)
  • Iconographie
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2012, 2016, 2019
(c) Région Bretagne
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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