• inventaire topographique, Communauté de communes d'Evran
Église Paroissiale Saint-André (Saint-André-des-Eaux)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Saint-André-des-Eaux
  • Cadastre 1983 A3 805
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-André

L’absence d’un ancien bourg à Saint-André-des-Eaux peut s’expliquer par la situation particulière de l’ancienne église paroissiale isolée sur une butte circulaire au milieu de prairies inondables, au nord de l’ancien cours de la Rance. Le choix du nouveau site de l’église s’explique par la recherche d’un terrain à l’abri des inondations accessible de manière permanente. Pour la composition de la tour porche, Jules Morvan reprend un thème qui lui est cher et qu’il a déjà utilisé à l’église de Cambout entre 1887 et 1893. Le choix de l’élévation intérieure, un roman éclectique lointainement inspiré de grands modèles bourguignons veut probablement s’inscrire dans la continuité de l’ancienne église romane. L’église a conservé l’intégralité de son mobilier d’origine conçu par Lemesle, de style néogothique comprenant trois autels-retables, une chaire à prêcher et des bancs. On y a remployé plusieurs éléments de mobilier provenant de l’ancienne église : un saint Pierre, un saint André et un saint Jean Baptiste du 17e siècle ainsi qu’une Vierge à l’Enfant de la même époque, un Christ en croix du 18e siècle, ainsi que deux confessionnaux du début du 19e siècle. Les statues de Saint Jean et de Marie Madeleine du début du 16e siècle proviennent de la chapelle de Fontebon dépendant du manoir du Besso. Ces oeuvres en calcaire en haut relief d’applique faisaient partie d’une mise au tombeau.

L´église paroissiale de Saint-André-des-Eaux est conçue en 1894 par Jules Morvan, architecte diocésain, à l´initiative du recteur Hippolythe Durand ainsi que le rappelle l´épitaphe située à l´entrée de la nef.

De plan allongé à trois vaisseaux, elle est terminée par un chevet plat orienté au nord. Son gros oeuvre est en pierre de taille de calcaire coquillier tandis que les encadrements de ses baies et les chaînages des angles sont en granite bleu probablement du Hinglé. Les cinq travées de la nef sont rythmées par des arcs doubleaux en pierre de taille qui reposent sur les tailloirs des piles monolithes par l´intermédiaire de colonnettes. Ces mêmes travées sont marquées dans les collatéraux par des arcs diaphragmes qui reposent sur des culots sculptés. Le revers de la tour porche présente une tribune accessible par une vis d´escalier.

  • Murs
    • granite
    • falun
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier en vis sans jour
  • Techniques
    • vitrail
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010