Dossier d’œuvre architecture IA22017367 | Réalisé par
  • étude d'inventaire, Ploubalay
Manoir de la Coudraie (Ploubalay fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte d'Emeraude - Ploubalay
  • Commune Beaussais-sur-Mer
  • Lieu-dit Ploubalay, Coudraie (la)
  • Cadastre 1827 G2 857  ; 2003 G 715
  • Précisions changement du nom de la commune après inventaire commune inventoriée sous le nom : Ploubalay

Daté en partie de la fin du 15ème siècle et majoritairement du 18ème siècle, l'actuel manoir de la Coudraie est un édifice protégé au titre de la législation sur les monuments historiques depuis le 24 juillet 1964 (inscription à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques). Propriété de Jean Lenfant en 1448, le manoir de La Coudraie fut reconstruit en 1729 par Pierre-Joseph Gouyon et Marie Julliot, seigneur et dame de Launay-Comatz " pour leur servir, selon Henri Frotier de La Messelière, de résidence avec autorisation (...) de lui donner le nom de Launay-Commats et le titre de châtellenie attachée à cette seigneurie voisine ". Partiellement détruit sur ordre des révolutionnaires en 1795, reconverti en ferme au cours du 19ème et du 20ème siècle, le manoir de La Coudraie fait l'objet d'un important et ambitieux programme de restauration et de construction depuis 1997.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 15e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 4e quart 20e siècle
    • Principale : 1er quart 21e siècle

Au sud-est du territoire de Ploubalay, entre le chef-lieu communal et l'ancien bourg castral du Plessis-Balisson, le manoir de La Coudraie exerce une forte emprise sur l'environnement bâti et paysager immédiat. Comme dans la majeure partie des cas, l'implantation d'une structure seigneuriale a conditionné la formation de grandes parcelles et la présence de bois de haute futaie. Le site manorial est manifestement marqué par une composition paysagère monumentale héritée de l'époque Moderne. Aspecté au sud, au droit d'une grande allée bordée de chênes et de hêtres figurant sur le cadastre de 1827 (la " Rabine "), le manoir de La Coudraie est un ancien manoir à cour fermée édifié sur une parcelle cernée de douves. Un bâtiment à deux corps en équerre, dont les murs présentent plusieurs bouches à feu remployées, occupe l'angle sud-ouest de cette parcelle. Le logis primitif, en cours de restauration et d'agrandissement vers l'est, est un logis de plan rectangulaire, à un étage carré et un étage de comble, couvert d'un toit à croupes à égout retroussé et dont les élévations sont rythmées par des travées formées de grandes fenêtres rectangulaires verticales. L'élévation antérieure sur cour, animée par une corniche à modillons, présente deux travées régulières, dont une, celle de droite, est affirmée par une lucarne à fronton-pignon triangulaire en maçonnerie accostée d'ailerons à volutes. Cette élévation présente également une tour d'angle circulaire dans-oeuvre enfermant un escalier en vis en bois (rapporté). Cette tour, dont le mur dépasse largement les murs du logis, est coiffée d'un dôme surbaissé à égout retroussé surmonté d'un lanternon. Elle reçoit en outre une porte à la base et présente deux lucarnes du même profil que la présente.

  • Murs
    • granite
    • schiste
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • dôme
    • toit en pavillon
    • croupe
    • noue
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1964/07/24
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures du manoir inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 24 juillet 1964.

  • Référence MH

Le site du manoir de La Coudraye témoigne de l'étroite relation établie entre l'architecture et l'environnement paysager immédiat. Cette relation est d'autant plus perceptible que les aménagements actuels cherchent à mettre en valeur la composition paysagère monumentale qui anime le site.

Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010