Dossier d’œuvre architecture IA22018034 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Maison de maître et ferme de la Dorbelais (Calorguen)
Œuvre étudiée
Auteur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Calorguen
  • Lieu-dit Dorbelais (la)
  • Dénominations
    maison, ferme
  • Précision dénomination
    maison de maître et ferme
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    enclos, dépendance, jardin

Les vestiges du portail d’entrée et les nombreuses pierres de réemploi indiquent un ensemble plus ancien transformé au 18e siècle et 19e siècle. Le plan du logis à trois pièces au sol avec deux salles est caractéristique des grandes fermes de ce secteur qui emploient également du calcaire des Faluns pour les souches de cheminées. Sa mise au goût du jour au 18e siècle à l’imitation des modèles urbains, travées alignées, grandes fenêtres, lucarnes en arcs segmentaires témoigne de la diffusion des formes nouvelles dans la campagne de Dinan. Le jardin potager sur une terrasse surélevée accessible par un escalier rend compte de la répartition programmée des espaces.

L'enclos du jardin avec ses vestiges de tours indique une reconstruction sur un site plus ancien. Le logis de la ferme présente deux principales campagnes, l'une datable du 17e siècle, l'autre de la première moitié du 18e siècle. Les lucarnes s'apparentent à celles de la ferme voisine et du logis de la Boissière dont une porte la date de 1717. La ferme appartient au début du 19e siècle à Jean Moysan qui habite à la Mancellière, puis à Paul Roger de Saint-Servan.

Les abords

Hormis les accès, l’organisation de la ferme a peu évoluée depuis les cadastres de 1810 et de 1843. La cour presque fermée sur trois côtés, logis au nord, aile de dépendances à l’ouest et au sud , était accessible par un portail d’entrée dont il subsiste quelques montants liés à l’enclos du jardin de devant. A proximité de cette entrée se devinent le tracé d’anciennes tours qui clôturent actuellement la terrasse du jardin potager. Un deuxième jardin à l’arrière est également dessiné proche d’une grande parcelle de terre labourable, dont les toponymes, consignés dans les registres des états de section, témoignent à cet emplacement d’une ancienne carrière de sablon : le grand sablon, le moyen sablon et le petit sablon.

Le logis

Au nord de la cour le logis présente deux niveaux de toiture légèrement décalés. Ce logis à fonction mixte regroupe sous une même toiture des parties habitables et d’exploitation. Il comprend en rez-de-chaussée : deux pièces à feu, une étable suivie d’une grange. L’étage présente aussi une mixité des usages, deux chambres avec cheminée puis des greniers. Une des deux chambres convertie en grenier comme l’indique la gerbière extérieure a conservé son enduit peint. Celui-ci est particulièrement évocateur du soin apporté à l’aménagement de la chambre dont le décor en réserve imite les cadres de menuiserie des trumeaux de cheminées.

  • Murs
    • schiste moellon
    • granite moellon
    • granite pierre de taille
    • falun pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré

Annexes

  • A.C. Calorguen, sections des matrices cadastrales du plan de 1810
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012