Dossier d’œuvre architecture IA22018036 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Ferme de la Huballerie (Calorguen)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Damien Hanquet

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Calorguen
  • Lieu-dit Huballerie (la)
  • Dénominations
    ferme, ferme
  • Appellations
    Ferme 1
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    dépendance

Ce logis récemment restauré reprend un modèle standard de logis à deux pièces au sol. Ce modèle courant adopté dès la fin du 16e siècle se poursuit jusqu’au milieu du 19e siècle. En 1660, il combine des portes en plein-cintre avec des portes rectangulaires. L’inscription portée sur le linteau s’inscrit dans un bandeau au-dessus d’une accolade à quatre lobes. IAN (Jean) Oger était vraisemblablement laboureur tisserand comme la plupart des familles de ce village. Cette activité semble s’être maintenue jusqu’au début du 19e siècle, si l’on se réfère au cinq routoirs circulaires encore présents sur le cadastre de 1843.

Logis de ferme daté 1660 par une inscription qui identifie également son propriétaire Jean Oger.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1660, porte la date

Orienté au sud, le logis est édifié en moellons de schiste et de granite pour la façade antérieure et en terre pour la façade arrière. La corniche en pierre calcaire coquillière reprend un modèle courant que l’on retrouve dans tout le secteur des Faluns, à cette période. Les modillons soulignés par un bandeau horizontal alternent avec des trous de boulins pour abriter les pigeons.

Ce logis mixte appelé également à fonctions multiples regroupe sous une même toiture une pièce habitable : la salle et des pièces d’exploitation. Son organisation à deux pièces au sol constitue un modèle standard, à gauche la salle, unique pièce chauffée qui communique avec une pièce non chauffée pouvant servir d’étable, de cellier ou d’atelier. D’une superficie moyenne de 35 à 50 mètres carrés, elle est pourvue d’une grande cheminée sur le mur de refend, lui fait face un vaisselier mural. La fenêtre éloignée du pignon facilitait l’aménagement du mobilier, parfois d’un escalier intérieur. Aujourd’hui pour des raisons d’éclairage une deuxième fenêtre a été percée.

Le décalage des niveaux des greniers se distingue en façade.

La dépendance perpendiculaire en terre est mentionnée sur le vieux cadastre dit napoléonien.

  • Murs
    • schiste moellon
    • granite moellon
    • terre
    • falun pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012