L’acte de mariage de 1571 de Robert Bagot avec Jeanne de Marandes indique l’existence d’une sieurie qui s’explique par le rassemblement des terres autour des logis. La sieurie dépourvue de justice et de rentes seigneuriales est le reflet de la hiérarchisation de la société nobiliaire, elle appartient le plus souvent au cadet de familles nobles. Les logis de Couacave avec leur chambre à l’étage rendent compte de la notabilité du lieu qui se maintient aux 17e et 18e siècles.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
 
Dossier non géolocalisé
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      Aire d'étude et canton
      
        
  
          Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
        
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    Commune
    
      
  
        
          Saint-Carné
        
      
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    Lieu-dit
    
      
  
        
           Couacave
        
      
 
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      Dénominationsmaison, ferme
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      Précision dénominationmaison de maître
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    Parties constituantes non étudiéesdépendance
 
Les registres des matrices cadastrales de 1809 et de 1844 signalent une unique propriété pour les deux logis de Couacave. En 1844 ils appartiennent à la famille Tahier de Dinan. En ce lieu étaient également mentionnés en 1779 Joseph Lemarchand, trésorier de la paroisse, et en 1571 Robert Bagot, sieur de Couacavre, marié avec Jeanne de Marandes. L’un des logis en place se distingue par le remploi d’éléments du 16e siècle dont un linteau de porte orné d’un fronton triangulaire avec coquille et candélabres qui rappellent le répertoire décoratif de la Renaissance. Il a été transformé à la fin du 17e siècle puis aux siècles suivants comme pour le logis situé plus au nord à l’arrière de celui-ci. De nouvelles dépendances sont construites postérieurement au cadastre de 1844 et indiquent probablement une division de la propriété à la fin du 19e siècle.
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      Période(s)
- Principale : 16e siècle
 - Principale : 17e siècle
 - Secondaire : 19e siècle
 
 
Les logis de Couacave sont orientés sud. Le premier présente une élévation de niveaux décalés, la partie haute étant réservé à la chambre de l’étage. Le logis situé à l’arrière de celui-ci présente un habitat mixte plus traditionnel où sont réunis sous une même toiture des parties habitables et d’exploitation. Ici également, une chambre chauffée se situait à l’étage.
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      Murs
- schiste moellon
 - granite pierre de taille
 
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      Toitsardoise, ardoise
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      Étages1 étage carré
 
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
 
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
 
- (c) Région Bretagne
 
- (c) Région Bretagne
 
- (c) Région Bretagne
 
- (c) Région Bretagne
 
- (c) Région Bretagne
 
- (c) Région Bretagne
 
Documents d'archives
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A.P Roger Aulagnier, dépouillement d’archives historiques.