L’ancienne église : prieuré cure de l’abbaye Notre-Dame de Beaulieu
L’ancienne église priorale et paroissiale dépendait de l’abbaye Notre-Dame de Beaulieu fondée en 1170 par Rolland de Dinan, fils d'Alain, seigneur de Bécherel, pour huit religieux de l'ordre de Saint-Augustin. Les sources ne nous mentionnent pas l’acte de fondation du prieuré du Hinglé, ni la dédicace de son église. On sait qu’elle était de petite taille comme en témoigne le relevé du cadastre napoléonien. Orientée à l’est comme le réclame l’usage, elle était entourée d’un vaste enclos paroissial de forme ovoïde. La nef de plan rectangulaire régulier à un seul vaisseau était prolongée par un chœur plus petit à chevet droit auquel on avait adjoint au nord une sacristie. Ce parti simple à nef unique et chevet droit se retrouve dans les anciennes églises et chapelles du territoire.
La présentation de la cure du Hinglé appartenait à l’abbé de Beaulieu qui possédait au Hinglé en 1583, une rente annuelle de 4 boisseaux de froment payable au terme de noël.
En 1803, le gouvernement consulaire, lors de la réorganisation du diocèse de Saint-Brieuc, refusa, vu l’exiguïté de l’église de l’ériger en succursale et décida sa démolition afin que les pierres servent à la restauration de l’église paroissiale de Trévron.
La nouvelle église
De 1792 à 1847, il n’y avait plus de paroisse au Hinglé puisque son territoire était rattaché à celui de Trévron. En 1847, elle redevient une paroisse succursale de la cure de Saint-Malo de Dinan. La nouvelle église dédiée à Saint Barthélémy est édifiée sur un nouvel emplacement, visible dans le paysage, plus en lien avec le développement du bourg vers l’ouest. « Arrimée » sur son promontoire rocheux, l’église bien que modeste devient le signal de la commune par sa position visible de toute part.
Photographe à l'Inventaire