• inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Maison de tisserand à perron (Léhon fusionnée en Dinan en 2018)
Œuvre étudiée
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Dinan
  • Lieu-dit Léhon
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Léhon
  • Dénominations
    maison

Maison à perron du 18e siècle avec atelier en soubassement. Elle appartient au début du 19e siècle à une famille de marchands drapiers, les Amelot, originaires de Dinan. Elle illustre également l’architecture des maisons mitoyennes anciennes du bourg construites en granite et ornée d’une grande gerbière à fronton.

Les maisons à perron du bourg appartiennent au début du 19e siècle à des marchands tisserands, François Aubry pour celle située parcelle A 1163 du cadastre de 1811 ou à la famille Amelot pour les maisons à perron du centre bourg. Julien Amelot est propriétaire des maisons cadastrées en 1844 parcelles 79 à 82. La pièce basse non chauffée devait servir d’atelier de tissage, car il fallait maintenir un niveau d’hydrométrie suffisant afin que les fils tendus sur le métier soient le moins cassants possibles.

Comme le signale Françoise Picarda dans son ouvrage, Léhon entre rêve et Rance, 31 tisserands sont mentionnés entre 1794 et 1800. A cette période ils sont dits peu aisés, hormis ceux du bourg qui sont marchands tisserands, comme les frères Amelot dont les ancêtres étaient drapiers à Dinan dès 1624. La plupart des tisserands se regroupent à la fin du 18e siècle autour d’un entrepreneur fabricant. Macé Charmel, Jean Charmel, Yves et Guillaume Tombrel, se disent tisserands pour Aubry. Celui-ci fournissant le fil de lin nécessaire pour le tissage journalier.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle

Quelques maisons situées dans le bourg, à la Marotais, au Saint-Esprit, à la Ville-es-Mouches se distinguent par la présence d’un escalier extérieur appuyé contre la façade ou le mur pignon. Ces logis ne comportent qu’une seule pièce par niveau ( trois ou quatre). Le premier niveau non chauffé est directement accessible de la rue ou de la cour par une large porte, le deuxième dont l’accès se fait par le perron extérieur consiste en une pièce à vivre chauffée. Un escalier intérieur permet de communiquer avec la pièce du bas.

  • Murs
    • granite moellon
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble

Bibliographie

  • PICARDA Françoise. Léhon entre Rêve et Rance. Maury imprimeur : Léhon, 1997.

  • PARIS-JALLOBERT, Paul. Anciens registres paroissiaux de Bretagne. Plihon et Hervé, 1898

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013