Dossier non géolocalisé
En 1776, le propriétaire du moulin est M. le Gorgeu. Le moulin est équipé d'une roue, d'une cuve et de cinq piles à maillets.
En 1828, le moulin est équipé de vingt marteaux pour défibrer les chiffons et emploie quatre ouvriers. Il y est produit 1 800 rames de papier par an à partir de 31 tonnes de chiffons.
L'activité papetière s'y arrête vers 1850.
En 1856, Jean-Marie Thépaut est meunier au Moulin de Kéréven.
Le Moulin à papier de Kéréven, appelé aujourd'hui Moulin Blanc, a été modifié après le relevé réalisé à l'occasion du cadastre napoléonien de 1834. Les deux bâtiments actuels situés sur l'emprise du moulin à papier ne suivent pas le même plan au sol : ils forment un plan en L. Situés sur une propriété privée sur laquelle se trouve plus loin une maison d'habitation, les deux bâtiments sont inoccupés.
Le bief en eau est toujours visible.
A proximité, une petite maison d'habitation est restaurée : elle était une dépendance du moulin à papier.
BOURDE DE LA ROGERIE, Henri. Contribution à l'histoire de la papeterie en France. [8], les Papeteries de la région de Morlaix depuis le XVIe siècle jusqu'au commencement du XIXe siècle. Editions de l'Industrie Papetière. Grenoble, 1941. 61p.; 23cm.
KEMENER, Yann-Ber. Moulins à papier de Bretagne. Skol Vreizh. Morlaix, 1989. 84p. ISBN 2.903313-22-9
CHASSAIN, Maurice. Moulins de Bretagne. Keltia Graphics. Spézet, 1993.
