Situé aux confins de la commune, au nord du bourg, le manoir du Tertre est enclavé avec deux alignements de logis anciens dans une zone nouvelle d’habitat. Implanté sur un tertre qui borde le ruisseau de Coutances, il a été édifié dans la deuxième moitié du 18e siècle. Le logis principal daté de 1778 présente une façade symétrique à trois travées dont les ouvertures légèrement cintrées ou en arc segmentaires adoptent la mode nouvelle. Les appartements conservent des boiseries d'époque dont les panneaux en bois naturel évoquent la sobriété des meubles du pays malouin. De même, la présence de deux escaliers en charpente avec un départ en volute s’intègre à un corpus d’escalier bien représenté sur le territoire à cette période.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
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Commune
Saint-Samson-sur-Rance
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéesferme, communs, enclos
La date portée de 1778 sur le linteau de la porte correspond à la construction du logis. L'escalier de la fin du 18e siècle semble avoir été déplacé dans la cuisine et un nouvel escalier rampe sur rampe caché dans une cage en charpente est édifié pour le corps central au début du 19e siècle.
Le registre des états de section du cadastre de 1845 mentionne la famille Ferron du Tertre, comme propriétaire des lieux. Cette famille gardera la propriété, logis principal et métairie jusqu’en 1882, date à laquelle elle est achetée par Ludovic-Marie de la Forêt, habitant Irodouër en Ille-et-Vilaine. Les mutations de propriété indiquent également en 1909, la famille Cramezel de Kerhué résidant à Cosnes dans la Nièvre. Le chef de la famille, René-Jules Cramezel de Kerhué, est capitaine d'infanterie.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Secondaire : 19e siècle
- Principale
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Dates
- 1778, porte la date
Le corps central est accosté de deux ailes plus basses, l'une servant autrefois de cuisine, l'autre de logement du métayer.
Les états de section du cadastre de 1845 dévoilent l’environnement du manoir tel qu'il devait être conçu à l'origine. A la fois lieu plaisant, avec avenue, promenade et jardin d'agrément mais aussi lieu de production, métairie et basse cour jointive au logis, plusieurs pépinières indiquent également une bonne gestion des bois du domaine. Une petite carrière est mentionnée au nord et a pu être ouverte lors de la construction du bâti. Hormis les lucarnes modernes, le logis a gardé son authenticité.
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Murs
- granite moellon
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Toitsardoise
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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A.D. Côtes d'Armor: 3 P 332/8 (Matrice des propriétés foncières, 1823-1844) ; 3 P 332/9 (Matrices des propriétés foncières, 1845-1914) ; 3 P 332/10 (Matrices des propriétés bâties, 1882-1911) ; 3 P 332/11 (Matrices des propriétés bâties, 1911-1932).
Bibliographie
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PARIS-JALLOBERT, Paul. Anciens registres paroissiaux de Bretagne. Plihon et Hervé, 1898