Dossier d’œuvre architecture IA22132547 | Réalisé par
Maturi Paul (Rédacteur)
Maturi Paul

Paul Maturi a réalisé le recensement du bâti et l'étude de la commune de Rospez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2015 (4 mai - 15 octobre).

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Lécuillier Guillaume (Rédacteur)
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • inventaire topographique, Lannion-Trégor Communauté
Le bourg de Rospez
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Schéma de cohérence territoriale du Trégor
  • Commune Rospez
  • Dénominations
    bourg

Le bourg de Rospez : morphologie en étoile et évolution historique

Au début du 19e siècle (selon le cadastre de 1826), le bourg de Rospez ne compte qu'une vingtaine de bâtiments établis de manière très lâche autour de l’église et de son cimetière. L'habitat s'est développé autour des carrefours et le long des voies principales de communication. L'habitat groupé est peu développé en raison de la prépondérance des activités agricoles dans l’économie traditionnelle.

Le bourg ne s'est réellement développé qu'à partir de la 2e moitié du 19e siècle avec l'installation d'activités commerciales et artisanales. Le presbytère est par exemple achevé en 1886. Le premier quart du 20e siècle marque la construction de nouvelles maisons à l'entrée du bourg. Le cimetière a été déplacé en périphérie du bourg en 1979 : la Croix de chemin, dite Croas Vari (datée de 1813) est réutilisée comme croix de cimetière.

Certains constructeurs jouent sur les oppositions chromatiques des matériaux (notamment le granite gris ou roux) afin de faire ressortir les fonctions : fonctionnalité et utilitarisme du bâti agricole et (ou) affirmation d'un rang social particulier dans la mise en œuvre du logis (propriétaires, laboureurs, commerçants ou négociants). De nombreux logis sont datés et leurs commanditaires connus par des inscriptions sur les linteaux.

De nombreux bâtiments de la 2e moitié du 19e siècle et du 20e siècle étaient enduits à la chaux. Dans les bourgs anciens comme à Rospez, enduits et ravalements des façades peuvent permettre de rééquilibrer les parties commerciales (utilisées ou désaffectées) et résidentielles. Tout en améliorant la lisibilité des éléments architecturaux, les enduits permettent de renforcer l'attractivité et la visibilité des commerces. Une fois restaurés, maisons et magasins de commerce du 19e siècle contribuent à donner une identité propre à chaque bourg.

A partir des années 1860-1870, on observe généralement l’arrivée de matériaux de construction standardisés, comme la brique utilisée en entourage des ouvertures ou, plus couramment, pour la reconstruction des souches de cheminée. La tuile en terre cuite anglaise, importée et utilisée comme lest dans les navires de commerce, permet de couvrir des logis ou des dépendances à moindre coût.

(Guillaume Lécuillier, 2016).

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes
    • Secondaire : Epoque contemporaine
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015, 2016
(c) Région Bretagne
Maturi Paul
Maturi Paul

Paul Maturi a réalisé le recensement du bâti et l'étude de la commune de Rospez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2015 (4 mai - 15 octobre).

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Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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